L’UNSA EDUCATION  salue la tenue de ce CHSCT mais regrette toujours :

- l’absence d’un calendrier des réunions qui pourrait permettre  notamment un meilleur travail de préparation et contribuer ainsi à favoriser la concertation entre les services et les personnels.

- L’absence de moyens humains consacrés exclusivement à cette mission « santé et sécurité au travail ». Le suivi et la gestion de notre instance ne peut se faire à moyen constant, il faut lui consacrer du temps et faire le choix de la dynamiser.

Enfin, pour exister il est nécessaire de définir un axe de travail concret, un projet à mener pour les semaines et les mois à venir.

Nous devons aujourd’hui convenir d’avancées concrètes susceptibles d’être perçus par les collègues. Pour l’UNSA-EDUCATION améliorer les conditions de travail de tous nos collègues n’est pas un vain mot.

Dans les locaux de la DSDEN , des déménagements ont été imposés au risque de voir les conditions de travail se modifier.

L’article 57 du décret 82-453 précise que « le CHSCT est consulté :

1° Sur les projets d’aménagement importants modifiant les conditions de santé et de sécurité ou les conditions de travail et notamment, avant toute transformation importante des postes de travail découlant ….de l’organisation du travail ….»

L’UNSA EDUCATION demande donc  qu’un CHSCT Spécial puisse se tenir pour les locaux de la DSDEN.

En ce qui concerne les postes adaptés, nous  proposons un protocole d'aide aux personnels qui risquent de se retrouver confrontés à des problèmes divers de santé,  sur les possibilités de retour vers l’emploi en terme d’adaptation de poste ou d’évolution de carrière

La question de la santé au travail doit être mieux prise en compte par notre employeur et nous devons intégrer la prévention des risques dans la formation initiale et continue des personnels, (cadres ou non, y compris les stagiaires professeurs des écoles).

Juste quelques items révélateurs de ce ressenti suite à une enquête du SE UNSA:

• Ma hiérarchie valorise mon métier : oui à 21%,  Ma hiérarchie reconnaît mes contraintes professionnelles : oui à 24%, Je me sens soutenu par ma hiérarchie : oui à 43%, Je peux faire entendre mon avis à la hiérarchie : oui à 39%, Mon travail est reconnu par ma hiérarchie : oui à 47%,  Je comprends les modalités de mon évaluation : oui à 65 %, Je suis en accord avec les modalités de mon évaluation : oui à 36%, Je redoute les inspections : oui à 62%

Lorsque la souffrance au travail des personnels est sous-estimée,  la déstructuration de l'estime de soi et le stress peuvent survenir Loin de craindre une quelconque confusion, nous pensons que toutes initiatives du CHSCT peuvent être salutaires, si elles débouchent sur la mise en place d'actions concrètes. Il nous faut maintenant avancer pour que chacun puisse pouvoir très vite se dire « mon quotidien a changé ».