Depuis la publication du décret révisant l’organisation de la semaine scolaire, nous affirmons que nous sommes favorables à cette évolution mais qu’aucune mesure ne doit être prise sans les enseignants. Cette réorganisation, doit être le résultat de discussions et de concertations. Nous dénonçons l'instrumentalisation politique, mettant à mal tous les personnels concernés : enseignants, atsem, animateurs-  et les familles tous laissés dans l'incertitude depuis des semaines !

Se projeter, imaginer des mises en œuvre pertinentes font partie d’une des missions principales de notre organisation syndicale.

Pour nous, Unsa Education et le SGEN CFDT , être favorable à l’évolution de la semaine scolaire dans notre pays c'est  Ãªtre dans la continuité de l'appel de Bobigny, que la plupart d'entre nous ici présents avons signé,  pour rechercher des modalités de meilleures pédagogie et donc de permettre à plus d'élèves d'accéder à la réussite scolaire, à la culture !  

Pour l’UNSA Education et le SGEN CFDT ,  sans nier les réelles difficultés tant en terme de personnes formés que financières et ou organisationnelles, nous maintenons notre engagement envers la réussite de tous les élèves !

D'ailleurs, le gouvernement alloue une aide financière pour l'accompagnement de la mise en Å“uvre de cette réforme. nous demanderons à nos collègues,  aux parents de demander des comptes sur l'utilisation de ces budgets aux maires qui n'organiseront pas de TAP ou qui du fait d'une participation financière par les  familles ne permettront pas l'équité de traitement dans leur commune,.

Nous demandons que les projets retenus, soient bien dans l’intérêt des enfants ! Nous demandons que nos débats de ce soir permettent réellement de  faire évoluer des propositions de mairies décidées unilatéralement,  qui ne reflètent pas l’esprit de la réforme, sans prendre en compte les avis des professionnels  que nous sommes et que nous représentons.  

L'UNSA-Education et le SGEN CFDT s'interrogent  sur certaines propositions, qui sans de réelles organisations de temps calme, de prises en charge en petits groupes, des activités de détente,  ne permettront  pas aux élèves de reprendre  efficacement des  apprentissages:

• par exemple,  les pauses méridiennes allongées (d'une durée supérieure à 2h00) ne vont pas dans le sens des recommandations sur les nouveaux rythmes en maternelle
• Des semaines organisées de manière dérogatoire avec  2 journées « longues » d'une durée de 6h00 (type 8h30-11h30 / 13h30-16h30) et 2 journées « courtes » (type 8h30-11h30 / 13h30-15h00).

Dans certaines communes, la décision finale d’organisation de la semaine scolaire émane des mairies et non des conseils d’école, ou bien  ont organisé un conseil d'école collectif  dont les modes de consultation n'ont été  peu ou pas démocratique ce que nous dénonçons. 

Les conseils d'école, sont des instances de concertations et doivent être entendus !

Pour ces motifs ,  l'UNSA-Education & Le SGEN CFDT  vous demandent   solennellement Monsieur le Préfet, Madame l’Inspectrice d’Académie d’étudier de nouveau la question des horaires des communes où des points conflictuels ont été soulevés, notamment à :

• ERAGNY, OSNY,  SOISY, HERBLAY, ERMONT…

. C’est avec tous les acteurs de l’Education Populaire que nous pourrons alors offrir une Education de qualité aux enfants que nous accueillons tous les jours dans nos structures, dans nos écoles.

Notre but commun doit être celui de construire une Ecole plus juste et plus efficace, c'était un des principaux griefs de la plupart des syndicats lors de la suppression du samedi matin !

Ceux qui adopte une autre stratégie prennent aujourd’hui une lourde responsabilité !

Il appartient maintenant au gouvernement de piloter cette réforme nationale, d’en garantir l’esprit et les objectifs et de sécuriser au plus les conditions de la rentrée 2014.