La DGESCO vient d’adresser aux recteurs le guide « 10 repères pour la mise en œuvre du dispositif Plus de maîtres que de classes ». Celui-ci peut constituer un point d’appui important pour les collègues affectés sur ces supports.

Il pointe clairement les dérives à éviter :

- Confondre le rôle du maître supplémentaire avec celui des enseignants des RASED (p3)

- Imposer ce poste au nouvel arrivant (p7)

- Considérer l’enseignant supplémentaire comme le “dépositaire”, l’expert de la difficulté scolaire au sein de l’école (p9)

- Utiliser le maître supplémentaire pour effectuer le remplacement des enseignants de l’école absents (p10)

- Fonctionner sans concertation d’équipe (p12) et sans projet pédagogique (p7)

Il propose des entrées pédagogiques variées et n’impose pas de modèle unique :

“il n’y a pas, a priori, d’organisations ou de pratiques à privilégier ou à proscrire.” (p11)

Parmi celles-ci, quelques points à relever :

- Favoriser la réussite du plus grand nombre d’élèves et non établir une typologie des élèves concernés a priori. (p5)

- Démarche de projet, partir des besoins, réajuster, temps long... (p6)

- Du ciblé, de l'intensif, éviter les groupes de niveau... (p6)

- Possibilité de travailler avec des groupes comportant des élèves d'âges différents (p6)

- Le projet concerne toute l’équipe (p7 et d’autres)

- La recherche de nouvelles organisations pédagogiques au sein de l’école est encouragée (p7)

- Agir davantage en prévention qu’en remédiation (p10)

- Ce n’est pas le maître supplémentaire qui aide mais le dispositif (p10)

- la présence du maître supplémentaire permet une meilleure observation des élèves en train d’apprendre et donc une meilleure identification des difficultés auxquelles il est confronté (p11)

- Un accompagnement nécessaire par les équipes de circonscription (p13)

- Des formations adaptées pour l’équipe et pour le maître supplémentaire (p14-15)

- Apprécier les résultats des élèves pas seulement sous l’angle quantitatif (p17