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La remise en cause du collège unique par le CSP.
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Le Conseil SupĂ©rieur des Programmes et le collège unique : 

L’UNSA Education a lu avec stupeur l’avis du Conseil supérieur des programmes (CSP) publié le 30 janvier dernier. Alors que le ministère essaie de nous faire croire que le collège unique n’est pas attaqué par les mesures liées au choc des savoirs, cet avis vient percuter les propos lénifiants de la haute administration.

DĂ©cryptage :

Si l’on peut partager une partie des constats sur les “résultats médiocres” des collèges français et les inégalités sociales qu’ils participent à reproduire, les solutions envisagées vont à l’encontre de nos valeurs, seraient contre-productives et désastreuses pour notre société déjà largement fracturée. Le CSP va au-delà des groupes de niveaux en mathématiques et français dans les classes de 6ème et 5ème.

Dans un des deux scénarios envisagés, il propose des parcours séparés de la 6ème à la 3ème. Dans tous les cas, il n’écarte pas les classes de niveaux (homogènes), menant pour les meilleurs au lycée général et technologique et pour les autres au lycée professionnel.

Il recommande de concentrer tous les moyens de marge sur les savoirs dits “fondamentaux”, de supprimer les travaux et projets interdisciplinaires. Cela revient de fait à supprimer toute autonomie locale aux établissements et les projets qu’ils portent.

Il entend restaurer l’ordre en stigmatisant les élèves et leurs parents et en recentrant le rôle des CPE sur cette mission. Il n’hésite pas à remettre en cause le travail des équipes pédagogiques avec des formules édifiantes comme par exemple : “Vérifier de manière systématique – au travers d’évaluations rigoureuses en cours d’année – l’acquisition d’un seuil en français et en mathématiques”.

De nombreuses autres propositions sont faites, notamment sur les programmes, l’obtention du DNB comme validation du socle commun.

A aucun moment, dans ce document de 37 pages, le mot mixité n’est utilisé. A noter également, le secteur du privé sous contrat sortirait gagnant si on appliquait ces mesures grâce à la grande homogénéité des profils favorisés qu’il recrute déjà aujourd’hui. Ce serait une raison de plus d’évitement de l’école publique pour certains parents.

 
 
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