La réforme de la formation des enseignants et des personnels d’éducation entre dans sa deuxième année. Le processus de déconstruction atteint sa vitesse de croisière.
Une circulaire précise le dispositif pour l’année scolaire qui vient. Le contenu masque difficilement l’incongruité de la conception de la formation en vigueur aujourd’hui au ministère de l’Education nationale. Ainsi, les diverses étapes du dispositif tentent vainement de faire accroire que les stagiaires auront les outils nécessaires pour accomplir sereinement leur tâche. Cinq jours d’accueil dont trois jours de formation théorique à la tenue de classe et hop, bon pour le service !
Certes, un accompagnement rapproché est prévu le premier mois adossé à un binôme remplaçant/stagiaire et couplé à un ou deux stages programmés dans l’année.
Malheureusement, les formules floues et dilatoires ne fixent rien et chaque recteur fera selon son bon vouloir ou selon les moyens dont il dispose. Peu de points positifs sont à retenir hormis la remise d’un livret aux tuteurs et l’incitation au développement de l’offre de formation qui leur est destinée.
Pour le reste les interrogations et autres points de divergence sont nombreux :