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SE-UNSA 93


 Par SE-UNSA 093
 Le  lundi 16 décembre 2013

Enseignant du 2nd degré, les annonces de Vincent Peillon

 

Vincent Peillon vient d’annoncer que les discussions sur le métier d’enseignant du second degré allaient se poursuivre. Pour l’instant, les seules nouveautés confirmées pour la rentrée 2014 sont la création de 4000 postes en collège pour faciliter le travail en effectifs réduits et la pondération de 1,1 dans les établissements les plus difficiles, permettant des allègements de service.

Pour le SE-Unsa, il est urgent d’avancer vers une meilleure définition du métier d’enseignant du 2nd degré.

D’ores et déjà, il est nécessaire d’acter et de faire entrer dans les faits les réelles avancées de la négociation :

  • reconnaissance officielle de toutes les missions effectuées par les enseignants
  • possibilité d’indemniser les missions de coordination dans toutes les disciplines
  • clarification et simplification des règles

Ces évolutions doivent s’accompagner des garanties obtenues par le SE-Unsa lors des discussions concernant le temps d’enseignement (15h, 18h, 20h…), le bornage sur l’année scolaire et l’absence d’annualisation.

D’autres points restent en débat :

  • Le cadrage national de l’indemnisation des missions. Pour le SE-Unsa, les disciplines qui ont actuellement une heure « de labo » doivent bénéficier de cette indemnité. Elle doit être ouverte aux disciplines pour lesquelles la coordination n’est pas actuellement indemnisée. Les collègues qui s’engagent dans des projets lourds doivent pouvoir toucher une indemnité.
  • La pondération « Éducation prioritaire » doit concerner un nombre significatif de collègues qui exercent dans des conditions difficiles. Le SE-Unsa ne peut se contenter d’une définition trop restrictive des établissements « les plus sensibles ».
  • Certaines missions, très lourdes en termes de temps (gestion de matériel par ex.) devraient ouvrir droit à un allègement de service.
  • Les textes doivent reconnaître que les TZR ont bien les mêmes droits que les autres.
  • La définition du service des professeurs de CPGE doit aboutir à un système juste et transparent.
  • Les Lycées professionnels et les professeurs d’EPS doivent bénéficier de la pondération pour le cycle terminal.

Pour le SE-Unsa, le chantier « enseignant du 2nd degré » doit aboutir. On ne peut en rester à des textes en complet décalage avec la réalité du métier. La nouvelle phase de discussion doit être l’occasion d’avancer sur ces points pour que la redéfinition des obligations de service se traduise par de réels progrès pour les personnels.