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SE-UNSA 93


 Par SE-UNSA 093
 Le  lundi 18 novembre 2013

Chantiers métiers : de l’ambition pour l’École du 21ème siècle ?

 

Chantiers métiers : de l’ambition pour l’École du 21ème  siècle ?

Vincent Peillon lance aujourd’hui, devant les organisations syndicales, les multiples « chantiers métiers » qu’il avait annoncés à son arrivée rue de Grenelle. Pour les personnels enseignants et d’éducation, ce sont dix chantiers* qui, de près ou de loin, concernent chacun d’entre eux.

 

Ainsi, après l’adoption de la loi, nous entrons de plain pied dans l’acte 2 de la Refondation. Le temps des personnels, tant attendu, débute donc.

 

Pour le SE-Unsa, cette concertation est majeure. En effet, la Refondation ne prendra corps que si les personnels peuvent s’inscrire dans de nouvelles logiques où l’autonomie pédagogique, la capacité à innover, le travail en équipe, la transversalité et la continuité des apprentissages sont reconnus et largement encouragés. Il est temps d’en finir avec les rigidités qui sclérosent notre système éducatif depuis trop d’années, laissant de côté toujours trop d’élèves et accentuant la fracture scolaire.

 

Dans une société en mouvement où les élèves ont changé, où les attentes des familles se font plus exigeantes, où le numérique envahit tous nos espaces, où la formation est la clé d’une insertion citoyenne et professionnelle réussie, le rôle et les missions des enseignants doivent impérativement évoluer.

 

Dès lors, ces chantiers ont obligation de relever d’une logique prospective. Ce sont bien les contours du métier de l’enseignant du 21ème siècle qui doivent être précisés. Le statu quo est intenable. Trouver du sens à l’exercice quotidien de leur métier, pouvoir agir en professionnels responsables et reconnus, dégager des espaces de recherche et d’innovation, sont autant d’axes qui doivent trouver des réponses à l’issue de ces chantiers.

 

Pour le SE-Unsa, réussite des élèves et amélioration des conditions de travail des enseignants vont de pair. C’est bien en n’oubliant ni l’un ni l’autre que l’on fera progresser notre École. C’est tout l’enjeu des discussions qui s’ouvrent.

 

 

Paris, le 18 novembre 2013

 

Christian Chevalier

Secrétaire Général