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SE-UNSA 93


 Par SE-UNSA 093
 Le  dimanche 27 janvier 2013

31 janvier

 

31 janvier 2013, L’Unsa Fonctionnaire n’appelle pas à la grève !

Trois organisations syndicales sur huit ont décidé d'appeler à une journée d'action le 31 janvier sur les questions d'emploi, de salaire et sur la journée de carence, à la veille du lancement de la négociation que le gouvernement ouvre sur ces sujets.

Oui à l’Unsa Fonction publique, nous considérons que ces sujets sont cruciaux pour les fonctionnaires. C’est bien pour cela qu’après toutes ces années de remise en cause de la fonction publique et de ses fonctionnaires, nous avons exigé du nouveau gouvernement et avons obtenu l’ouverture de discussions et négociations sur ces sujets.

Pour l’Unsa Fonction publique, ses fédérations et leurs syndicats, le 31 janvier n’est pas une date appropriée à la veille des négociations.

L’Unsa Fonction publique participe activement aux réunions de discussions qui se déroulent depuis septembre dans le cadre de l’agenda social. A l’issue de ces réunions qui se sont déroulées dans un cadre d’écoute et d’échanges respectueux et au cours desquelles l’Unsa a fait valoir ses exigences et revendications, une négociation va s’enclencher (contenu des propositions, calendrier et méthode) le 7 février et particulièrement sur les salaires.

Dans le cadre de la perte du pouvoir d’achat, des difficultés financières rencontrées par nos collègues, les fédérations de l’Unsa Fonction publique ne jugent pas le moment opportun de faire perdre une journée de salaire alors même que l’on ne connaît pas ce que la ministre va proposer à la négociation.

C'est dans le cadre des propositions qui seront faites aux organisations syndicales le 7 février que doit être traitée le dossier jour de carence.

Depuis le début l’Unsa Fonction publique a dénoncé ce dispositif, a lancé des actions contre le dispositif. L’Unsa Fonction publique a pour appui les dizaines de milliers de signatures aux pétitions lancées. Ce sujet a été porté par l’ensemble des organisations de la Fonction publique et l’attente est forte vis-à-vis du gouvernement.

Concernant les emplois, Il a été considéré lors de la CA de l’Unsa fonctionnaire:

- que ce n’est pas en quelques mois et dans la situation économique actuelle que la politique désastreuse menée par le gouvernement Sarkozy peut être effacée.

Le dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux n’est plus.

- que des mesures ont été prises et touchent déjà plusieurs secteurs de la fonction publique : éducation 10 000 créations d’emplois, 500 police, 500 justice créations qui s’ajoutent aux mesures d’urgence prises dès septembre 2012.

Ce n’est évidemment pas suffisant mais c’est une première étape que les fédérations ne veulent pas ignorer.

Certaines organisations font de cette journée d’action du 31 janvier un « melting-pot » d’appels divers et variés, L’Unsa n’a jamais été favorable à faire perdre une journée de salaires sur des grèves fourre tout !

En effet les rythmes scolaires, la refondation, la décentralisation etc ne seront pas traités dans ces négociations fonction publique.

Si à la suite du 7 février au niveau de la fonction publique, si les propositions de la ministre posent problème, l’Unsa FP mettra en débat le lancement éventuel d’actions.

La mobilisation peut être nécessaire à des moments clés.

Cela n’empêche pas que sur des secteurs précis sur des problématiques particulières concernant des métiers, des actions pourront être menées dans un autre cadre.

C’est le cas notamment de l’éducation nationale.

Dans certaines académies des actions carte scolaire sont menées avec les personnels des écoles, des collèges LP ou lycées dans le cadre de la réunion des comités techniques.