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SE-UNSA 93


 Par SE-UNSA 093
 Le  jeudi 20 septembre 2012

Requalification STI

 

Requalification STI : le SE-Unsa refuse la précipitation

Le SE-Unsa avait émis un vote défavorable à la réforme de la filière STI2D en raison des conséquences prévisibles pour les personnels.

Le SE-Unsa conteste auprès du ministre le calendrier accéléré de la requalification des emplois STI.

Encore une fois, les enseignants de STI sont victimes d’une gestion inhumaine des personnels.

Tous les enseignants de STI reçoivent ou vont recevoir une « invitation » à option pour une des spécialités de SII.

Il s’agit de la suite de la fusion des disciplines de STI et de la Technologique entamée l’an dernier avec la création et l’ouverture du CAPET SII (Sciences Industrielles pour l’Ingénieur).

A cette rentrée, l’ensemble des certifiés et agrégés de STI sont appelés à se positionner dans une des spécialités de la nouvelle discipline :

  • L1411 SII-Architecture et Construction
  • L1412 SII-Energie et Environnement
  • L1413 SII-Information et Numérique
  • L1414 SII-Ingénierie Mécanique.

La circulaire ministérielle prévoit que ce soient les collègues qui choisissent leur spécialité de destination et que ce choix soit ensuite validé par l’IPR.

Le calendrier est extrêmement serré. Le ministère veut avoir bouclé le processus pour la mi-octobre pour préparer le mouvement inter. Dans plusieurs académies cela se traduit par des réponses attendues avant la fin septembre 

Pour le SE-Unsa, cette précipitation n’est pas acceptable. Seuls les collègues qui envisagent de muter à l’inter sont réellement concernés par un choix « rapide ». Pour tous les autres, il faut prendre le temps de mesurer les conséquences dans les établissements avant de prendre les décisions.

Dans l’immédiat, le SE-Unsa pose des exigences

- l’opération ne doit pas modifier les affectations et l’ancienneté des collègues

  • le choix des collègues doit être respecté. En cas de désaccord entre un collègue et l’IPR, les instances paritaires devront être saisies.
  • le choix de spécialité doit être révisable, donc l’arrêté ministériel doit être repoussé