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SE-UNSA 93


 Par SE-UNSA 093
 Le  jeudi 20 septembre 2012

Rythmes scolaires : sortir des caricatures

 

 

Rythmes scolaires : sortir des caricatures

Tel est le titre de la contribution écrite du SE-Unsa à la refondation de l’Ecole. Réduire la question des rythmes scolaires à la semaine de 4 jours ou 4,5 jours à l’école primaire, c’est tomber dans une caricature qui nuit à l’objectif poursuivi, celui d’offrir aux élèves une organisation du temps plus favorable à leurs apprentissages et à leur épanouissement et par voie de conséquence, des conditions de travail plus satisfaisantes pour leurs enseignants.

Certes, la question du nombre de demi-journées travaillées a son importance mais focaliser le débat sur les aspects quantitatifs (combien d’heures par jour, par semaine, de semaines par an) empêche de s’interroger sur les aspects qualitatifs du temps scolaire. Et pourtant, il y a beaucoup à dire sur ce sujet à l’école, mais aussi au collège et au lycée !

Concernant l’école primaire, rappelons que les petits Finlandais bénéficient de 608 heures quand les écoliers français sont présents à l’école 864 heures par an. Pourtant, leurs résultats sont sensiblement meilleurs. Les questions de programmes, de méthodes, du nombre d’enseignants ne peuvent être ignorées.

L’entrée pédagogique est tout aussi valable au collège et au lycée. Il serait par exemple judicieux de réduire le nombre de disciplines différentes par jour pour chaque élève en allongeant la durée de la plupart des séquences. Faire du temps, non pas un carcan, mais un outil au service des apprentissages de tous les élèves.

Obtenir l’amélioration des conditions de travail

Les enseignants ne pourront pas être les dindons de la farce dans ce dossier alors qu’ils disent aujourd’hui avoir largement perdu en qualité de vie professionnelle depuis plusieurs années. Pour le SE-Unsa, ils devront même trouver des améliorations à une nouvelle organisation du temps scolaire. Rémunération et temps de travail devront être mis sur la table des négociations. Si la nation est légitime à choisir pour son école, les salariés que sont les enseignants, le sont aussi à revendiquer pour leurs conditions de travail.

Lire l’intégralité de la contribution