Lors de la Conférence nationale du handicap, le président de la République a fait des annonces qui doivent constituer « l’acte 2 de l’École inclusive », notamment la création des assistant de réussite éducative par une possible fusion entre les métiers d’AESH et AED.
Pour le SE-Unsa, cela montre que les problématiques maintes fois répétées sont enfin entendues mais les réponses apportées interrogent et inquiètent.
Les problématiques
L’exécutif semble avoir enfin identifié entre autres, que :
Les Pial sont restés des outils de gestion, souvent au détriment des conditions d’emploi des AESH, bien plus que des structures permettant les partenariats nécessaires à la réussite des parcours de scolarité.
Les accompagnantes et accompagnants ont besoin d’un temps plein pour vivre de leur métier.
Cependant à ce stade, les annonces faites restent floues et pourraient engendrer de nouveaux problèmes :
La fusion annoncée des métiers d’AESH et d’AED risque de brouiller les missions des uns et des autres sans réussir à garantir aux enfants et aux jeunes un accompagnement sur tous les temps, ni un emploi à temps plein aux personnels.
La transformation des Pial en pôles d’appui à la scolarité (PAS) interroge. Un simple changement de nom ne suffira pas.
Nos revendications
En attendant plus d’informations de la part du ministère, le SE-Unsa continue de réclamer :
La possibilité pour les AESH de vivre dignement, et de mieux vivre leur métier.
La création d’un corps spécifique de fonctionnaires pour les AESH.
La création d’une indemnité de fonction pour les AESH qui reconnaisse les sujétions spécifiques à ce métier.
La prise en compte effective des temps de déplacement dans l’emploi du temps des AESH.
Un accompagnement stable si cela correspond aux besoins de l’élève et aux souhaits de la famille, de l’AESH et de l’enseignant.