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SE-UNSA 93


 Par SE-UNSA 093
 Le  vendredi 18 novembre 2011

Concours 2012

 

Concours 2012 : Modification CLES 2

Le Ministère vient d’assouplir les conditions permettant aux titulaires de certains masters d’exciper d’une qualification en langue (CLES2)

CLES2 et concours

Le Ministère vient de préciser sur son site, une modification concernant l’exigence du CLES2 pour présenter un concours de recrutement enseignant.

Il s’appuie ainsi sur l’arrêté relatif au master pour tenter de désamorcer la bombe à retardement que constitue l’exigence du CLES2. Interrogé par nos soins, le ministère indique bien qu’il ne s’agit pas d’une nouvelle modalité. Il n’y aura pas de nouveau texte réglementaire.

Pour les masters contenant des ECTS de langues vivantes, régulièrement évalués en examen partiel ou final, ceux-ci valent évidemment un niveau B2, mais à la triple condition suivante (qui sera mise en ligne sur le site du  ministère) :

- D’une part que l’obtention de ce Master soit constituée d’ECTS de langues vivantes (il ne peut en effet s’agir d’un enseignement optionnel ou en auditorat libre non évalué ou alors, dans ce cas, il faudra que les étudiants candidats aux concours enseignants demandent à subir une certification CLES ou équivalent) ;

- Il faudra ensuite que ces ECTS de langue vivante obtenus figurent explicitement sur l’attestation de Master délivrée à l’issue du cycle (c'est ce point précis que nous avons dans un premier temps expliqué aux candidats qui nous ont contactés, indiquant par là que l'administration ne pourrait réinterroger les universités émettrice de ces diplômes à la rentrée faute de temps) ;

- Il faudra enfin qu’ils n’aient pas été obtenus par compensation et que cela soit également précisé sur le diplôme, car il s'agit bien d'attester d'une maîtrise, à la suite d'un examen "institutionnel", pour pouvoir décider que nous le substituons à la certification (ce dernier point est d’ores et déjà présent sur la FAQ).

Rappelons qu’en juillet 2009, le SE-Unsa avait demandé un moratoire jusqu’en 2015 concernant la nécessité de détenir le CLES2 et le C2I2E.

Nous considérions alors (et encore aujourd’hui) que s’il était important que les enseignants et personnels d’éducation aient des compétences avérées en informatique et en langues étrangères, la demande serait telle que les universités seraient dans l’incapacité matérielle de proposer un volume suffisant de formations. On risquait ainsi d’assister à  une diminution conséquente du nombre de candidats potentiels aux concours. C’est d’ailleurs ce qui s’est produit.

Nous avions exigé et obtenu l’engagement qu’un bilan serait fait en juin 2010. De bilan, il n’y eut point, le ministère se sachant pertinemment en difficulté sur ce dossier.

Nos exigences de 2009 sont donc plus que jamais d’actualité.