Le SE-Unsa ne souhaite pas maintenant appeler à une grève au mois de janvier. Pour le SE-Unsa, le mois de janvier n’est pas le bon moment pour une journée de grève alors que nous pourrions collectivement avoir besoin de recourir à la grève après les conclusions du Grenelle de l’Éducation et les éventuels projets gouvernementaux en découlant, conclusions attendues pour février.

Eléments de positionnement du SE-Unsa et de l’Unsa-Education

- L’annonce officielle d’une loi de programmation, en préparation et faisant l’objet de discussions interministérielles, est attendue pour février au moment de la conclusion du Grenelle. C’est à ce moment-là que nous pourrions avoir besoin de construire une journée de grève.

- Dans le contexte actuel, nous ne souhaitons pas appeler les collègues à perdre une journée de salaire dans un moment de perte de revenus de nombreux foyers qui peuvent être aussi ceux de nos collègues.

-  Appeler à la grève au mois de janvier ferait perdre pour, tout ou partie, le bénéfice des 150 € de la prime d’équipement informatique, prévue au paiement en début d’année.  Ou, pour le dire autrement, permettrait au gouvernement de la financer par les journées de salaires économisées.

La complexification et l’alourdissement des missions d’enseignement et d’éducation ont augmenté beaucoup plus vite que les salaires et les moyens donnés à notre système éducatif en personnels, en accompagnement et en formation notamment. Les projets du ministre à l’issue du Grenelle et/ou l’absence d’une loi de programmation pourraient nécessiter une mobilisation, pour le SE-Unsa, il faut faire en sorte de garder la capacité à se mobiliser de nos collègues pour ce moment-là si besoin.

https://enseignants.se-unsa.org/Le-SE-Unsa-n-appelle-pas-maintenant-a-une-greve-nationale-en-janvier