Depuis le début de l'année scolaire, l'actualité met en lumière un élément que chaque enseignant et personnel de l'éducation national sait bien : nos conditions de travail ne sont pas aussi tranquilles que certains aimeraient le faire croire.

En bref, le métier ne fait plus rêver. Et sans doute moins dans notre département qu'ailleurs.

Loin de céder au fatalisme, le SE-Unsa alerte depuis 2014 sur cette situation.

• Pour le bien des personnes, il y a la nécessité :
• d'une revalorisation,
• d'une amélioration de nos conditions de travail,
• d'une amélioration de la qualité de nos relations avec la hiérarchie,
• d'une prise en compte de l'épuisement qu'engendre la multiplicité de nos missions.
   
• Pour le bien des élèves, il y a la nécessité :
• d'augmenter les moyens d'accompagnement des troubles et de la difficulté: Psy-En, Rased, AESH,
• de trouver une solution au manque de remplaçants chronique dans certaines circonscriptions.

Loin de reconnaître ces difficultés, l'administration et le gouvernement font de la communication dans le vide.

Loin d'une politique ambitieuse pour l'école publique, les places ouvertes aux concours sont en diminution (au profit de l'école privée).

Ces signaux négatifs ont un impact : le nombre d'inscription au concours est en baisse : -9% en moyenne pour les concours du 2nd degré (avec une petite mention à -20% pour les maths et -27 % pour les Psy-En)

Pour le CRPE si la baisse globale est moins flagrante, pour l'académie de Créteil elle est très significative : -10 %

Ces données parlent d'elles mêmes et il faudrait être aveugle ou inconscient pour ne pas en tenir compte et fournir rapidement une réponse au malaise de la profession.

Les données pour le second degré sont disponibles ici.

Vous retrouverez l'avis du SE-UNSA dans notre communiqué de presse  ici