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"La Seine-Saint-Denis, un département en grande difficulté..." - Compte rendu du CTSD 1er degré du 5 septembre 2014
Article publié le vendredi 10 octobre 2014.
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Avant le commencement des mesures techniques (ouvertures, fermetures) de ce CTSD 1er degré, l’UNSA Education tient à vous décrire le contexte morose sur le département de la Seine Saint-Denis.

Le directeur académique (DASEN), M. Brison, refuse de recevoir les écoles qui demandent une audience pour défendre leur situation vis-à-vis de leurs effectifs. Il a rappelé que c’était le travail des IEN que de recevoir les doléances des écoles.

Avis de l’UNSA Education : Quid si l’IEN ne fait pas remonter les doléances des collègues à la DSDEN 93 ? En clair, envoyez toujours vos dossiers à l’UNSA Education  pour vous défendre.

Le DASEN rappelle que l’équilibre ouvertures / fermetures est au maximum de ses capacités pour des raisons budgétaires. Il a été obligé de faire des priorités entre les villes.

Avis de l’UNSA Education : L’augmentation démographique du 93 absorbe toutes les créations de poste et ne permet pas d’améliorer les conditions de travail (nombre d’élèves par classe). Malgré un nombre de postes plus élevé, le manque d’attractivité du département provoque une pénurie d’enseignants depuis 3 ans.

Comment sortir de ce cercle infernal ? Les postes sont budgétés mais il n’y plus personne pour postuler !

Le DASEN, M. Brison, a eu seulement l’autorisation de recruter sur les listes des académies de Paris et Versailles mardi dernier à 11 heures. Les contractuels sont passés de 126 à 211 aujourd’hui.

Avis de l’UNSA Education : Le département devrait faire appel aux listes complémentaires de Paris et de Versailles dès la fin juin. Ce manque d'anticipation est dommageable.

Impossible de faire un travail administratif dans l’urgence.

Le Ministère est en faute sur ce point-là.

Sur la carte scolaire, il y a eu 30 ouvertures de classes et 13 fermetures. 3 villes sont dans une situation intenable pour diverses raisons : La Courneuve, Bobigny et Saint-Denis.

Suivant les propositions syndicales, le DASEN a annulé 2 fermetures sur Bobigny puis ouvert 1 classe sur Saint-Denis et 1 autre sur La Courneuve.

Pour baisser la tension sur un secteur très difficile de Saint-Denis, la décharge de direction de deux écoles est devenue une décharge complète.

Avis de l’UNSA Education : Au départ du CTSD, c’était 26 ouvertures et 19 fermetures prévues. Le travail de notre fédération et du SE-UNSA lors de l’audience de mercredi midi a porté ses fruits avec 34 ouvertures et 14 fermetures à la fin du CTSD.

La Seine Saint-Denis est un département comme les autres.

Lorsque les REP+ vont être étendus à l’ensemble de notre département, comment va-t-il créer les postes budgétaires et surtout les pourvoir si le nombre de candidats et d’étudiants aux concours sont toujours  aussi faibles sans éviter que certains ne renoncent pas entre temps.

Pour nous, UNSA Education, le 93 n’est pas un département comme les autres.

Il subit depuis trop longtemps une situation délétère, chronique, qui mène à un tarissement du vivier. La faute notamment à son manque d’attractivité et à la ‘masterisation’. Il faut se souvenir que l’UNSA, anticipant les difficultés actuelles, s’y était opposé.

Tout cela explique pourquoi on y trouve des postes budgétaires sans enseignants.

De façon plus large, l’Académie de Créteil est la plus en difficulté de France, ce que confirme un article récent de Médiapart.

Il faut le plus vite possible que le Ministère regarde et aide plus particulièrement notre département sinon la situation va être très rapidement explosive.

Lors du CTSD, l’abstention a été le choix de l’UNSA pour permettre l’ouverture rapide des classes.

Le vote « contre Â» aurait eu en effet pour conséquence la convocation d’une nouvelle CTSD une semaine voire 10 jours plus tard.

Au vu des difficultés des écoles dans notre département et en particulier l’urgence à La Courneuve et Saint-Denis, comment peut-on en tant qu’organisation syndicale responsable faire attendre 10 jours les écoles en attente d’une ouverture ?

Avec l’abstention, l’UNSA Education ne donne pas raison aux fermetures des classes au DASEN, M. Brison.

Lors de ses futures audiences avec le DASEN, l’UNSA Education continuera sa lutte pour l’ouverture ou l’annulation de fermetures des classes dans ce département.

Le combat syndical doit continuer par un réel dialogue entre le Ministère et notre fédération l’UNSA Education sur l’état de la Seine Saint-Denis pour que la réussite de nos élèves soit réelle.

 

Dominique DI PONIO

Représentant UNSA Education 93

 


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