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SE-UNSA 91


 Par SE-UNSA 91
 Le  jeudi 10 décembre 2020

Remplacements dans le 1er degré : le compte n’y est pas !!

 

Plusieurs situations dans des écoles nous sont remontées face aux difficultés des IEN d’assurer les remplacements pour pallier aux absences des collègues .

En effet, plusieurs établissements font face à un nombre croissant d’absences de collègues et les remplacements sont de plus en plus compliqués à assurer. Conséquences : classes trop surchargées qui rendent les conditions de travail difficiles pour les collègues qui accueillent les élèves dans leur classe (jusqu’à 37 élèves et 40 dans certains cas). Des élèves qui n’ont pas leurs cours assurés et perdent une à deux journées voire plus. Malgré des mesures prises depuis 2016 (création de postes de remplaçants, fusion des BD et des Zil pour créer un vivier unique de remplaçants , accompagnement des personnels pour éviter les phénomènes d’absences perlées pour les absences d’un même personnel , vraisemblablement en difficulté, au cours de l’année) , le manque de personnel remplaçant est là quelques semaines seulement après la rentrée et la situation devient de plus en plus critique.

Le problème est réel : beaucoup de remplaçants sont sur des postes à l’année. Les remplacements de courtes durée ne sont pratiquement pas assurés .

Le ministère ouvre la possibilité d’avoir des zones couvrant tout le département, quelle que soit la nature du remplacement (maladie, congés, formation, temps partiels). Il essaie de couvrir toutes les situations qui existent localement en termes de zones de remplacement. Mais dans certains cas cela pourrait aboutir à des situations inacceptables. Aussi, le SE-Unsa a fait introduire une formulation qui pointe le fait qu’il faut tenir compte des contraintes géographiques, de distance et de temps de parcours avant de définir les zones de remplacement.

Cet agrandissement des zones d’intervention ne favorise pas la rapidité d'intervention des remplaçants ainsi que la qualité de prise de fonctions.

Aujourd’hui le problème doit être considéré à nouveau et le Se-Unsa souhaite que les discussions reprennent à ce sujet et il fera valoir les mandats qu’il porte visant à préserver la continuité du service public.