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SE-UNSA 91


 Par SE-UNSA 91
 Le  jeudi 16 avril 2015

déclaration liminaire CTSD 10/4/15CARTE SCOLAIRE

 

 

Monsieur le Directeur académique,

Mesdames,  Messieurs,

Malgré une dotation positive qui maintient un E/C de 25,6 et un taux d’encadrement P/E de 4,98, les conditions de travail de nos collègues seront encore bien difficiles à la prochaine rentrée.  A l’heure où l’on compte sur un engagement fort de l’Éducation Nationale et de ses enseignants, force est de constater que les moyens alloués à notre département ne répondront pas aux besoins notamment ceux de remplacements qui font parfois défaut, et la  formation continue par son indigence.

Les conséquences se font ressentir  sur les disponibilités, les mutations et les temps partiels.   Il n’est pas étonnant que nous voyons surgir çà et là les symptômes de personnels à bout de souffle et une cohorte d’enseignants quelque peu désabusés.

D’autant que la montée démographique estimée à 2 528 élèves s’avèrera sans aucun doute, cette année encore, plus importante. Le maintien des seuils actuels ne permettront pas également aux collègues de voir une amélioration quotidienne de leurs conditions de travail, et le  travail mené en GT fait apparaitre trop d’écoles en attente d’une ouverture, voire en fermeture différée à un ou deux élèves du seuil.

L’UNSA-EDUCATION acte  l’ouverture de 12 postes « hors la classe ».

Une amorce appréciable mais insuffisante au regard des besoins réels et de l’étendue de notre département, le sud n’étant pas à négliger.

Les travaux sur l’éducation prioritaire permettront à de nouvelles écoles de bénéficier du dispositif.  De même 39 écoles se verront classées en EAP (attention éducative particulière). C’est une avancée qui doit être améliorée. L’UNSA-EDUCATION  demande  que toutes les écoles en REP et EAP bénéficient d’un support « plus de maitres que de classes ». De même, nous demandons  que d’autres écoles dites « isolées » et qui connaissent des difficultés tout à fait similaires, soient intégrées dans le dispositif EAP.  L’UNSA EDUCATION  souhaite que les critères retenus soient davantage  lisibles  pour les collègues.

Par ailleurs,  Le SE UNSA, signataire de la pétition nationale « LA CLIS ça compte »,   demande que  les écoles  accueillant  des CLIS aient  les moyens de mettre en place une inclusion scolaire de qualité et bénéficient  de seuils spécifiques afin d’inclure  les élèves  de CLIS dans des conditions correctes d’apprentissages.

Par ailleurs, les directeurs de ces écoles, eu égard aux nombreuses équipes de suivi, doivent bénéficier d’un temps de décharge supplémentaire.

Enfin, nous voulons attirer votre attention sur le sort de 13 écoles classées en REP/REP + et qui verront leurs décharges de direction passer de 100% à 50% pour se retrouver en conformité avec des normes nationales. Ces écoles étaient déjà classées en éducation prioritaire.  Soit elles se maintiennent à 8 classes voire avec une clis en plus, soit paradoxalement elles montent à 9 classes pour se retrouver en demi-décharge de direction. Ces situations nous semblent inacceptables au vu des difficultés rencontrées par les collègues.  Cette baisse de décharge de direction met en péril les équipes et cela se traduira sur la qualité d’enseignement aux élèves qui en ont le plus besoin.  Aux côtés de nos camarades du SE-UNSA de l’Académie, nous lançons un appel solennel pour qu’en REP/REP+ les décharges de directions actuelles soient maintenues comme c’est le cas dans certains départements,  et ainsi éviter le départ des directeurs tout favorisant le maintien et la stabilité des équipes.