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CDEN du 27 novembre 2012
Article publié le mardi 15 octobre 2013.
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Déclaration liminaire de l’Unsa-Education

Monsieur le Préfet, Madame la Directrice Académique, Mesdames, Messieurs.

Nous saisissons cette occasion de CDEN, de bilan de rentrée, pour vous faire part de la position de notre fédération, l’Unsa Education, concernant le chantier de la refondation de l’Ecole entrepris par le Ministre de l’Education nationale.

L’UNSA Éducation se félicite des deux leviers essentiels que sont le socle commun et la formation des enseignants et des personnels de l’éducation. Nous attachons une grande importance à la question de l’articulation entre l’école primaire et le collège.

Concernant le service des professeurs des écoles, le ministre a fait une avancée en proposant une négociation d’ici la fin du mois de novembre, sur la base de 24 heures hebdomadaires d’enseignement devant la classe entière, et une discussion sur les 3 heures hebdomadaires restantes annualisées qui doivent évoluer en prenant en compte l’aide personnelle aux élèves, mais aussi le temps de concertation.

L’UNSA Éducation prend acte de ces ouvertures et espère qu’elles permettront une prise en compte positive des rythmes pour les élèves, comme pour les enseignants, et construira la première étape dans un dossier qui doit aller plus loin, pour ne pas se limiter au quantitatif et pour envisager l’évolution des rythmes en primaire et secondaire.

L’UNSA Éducation considère que la dynamique repart désormais dans le bon sens. Dans le département, nous continuerons à porter l’exigence de l’ensemble des personnels afin qu’ils soient, eux aussi, les bénéficiaires de cette Refondation.

La semaine sur le handicap, qui vient de se terminer, nous rappelle que si de nombreux progrès ont été accomplis, notamment depuis la loi de 2005, il reste encore beaucoup à faire.

L’inclusion des enfants en situation de handicap dans le système scolaire de la maternelle au lycée puis au post bac doit être améliorée.

Cela commence par l’achèvement de la mise aux normes d’accessibilité de tous les établissements. Vient ensuite la question de la formation des enseignants à la prise en charge des besoins particuliers de ces élèves.

La question de l’accompagnement des enfants en situation de handicap par des personnels formés et reconnus est également posée. Si l’on peut se féliciter du travail enfin entamé conjointement par les ministres déléguées à la Réussite Éducative et aux Personnes Handicapées à propos du référentiel de compétences des AVS, il faudra rapidement sortir de la précarité et pérenniser leurs missions. Au-delà, c’est aussi la reconnaissance d’un véritable métier qui est en jeu, avec en arrière-plan l’accès à une carrière et à une rémunération convenables.

A la lecture du bilan départemental des opérations de rentrée dans le 2nd degré, nous notons la montée en effectif d’élèves de collège de 652 avec une dotation en augmentation en heures poste de 534. Au regard du volume d’ HSA en nette progression de + 399, nous revendiquons leur transformation partielle en heure poste.

Pour la Segpa, en augmentation de 75 élèves, se pose également le problème de la non transformation d’HSA en heure poste. On constate une augmentation d’élèves en difficulté et en grande détresse relevant de la Segpa. Mais au niveau des moyens, le compte n’y est toujours pas.

Si nous mesurons une hausse d’effectifs en lycée, la baisse de 435 en lycée professionnel nous interroge quant à l’orientation de fin de 3ème et aux moyens mis en place dans ces établissements.

Dans le premier degrĂ©, un premier constat s’impose au niveau de la carte scolaire. 183 mesures ont Ă©tĂ© prononcĂ©es dont 91 en septembre, soit 50%, ce qui a entraĂ®nĂ© de grosses difficultĂ©s pour nos collègues dans l’anticipation et l’organisation de la rentrĂ©e. La suppression de 63 enseignants « hors classes Â» (animateurs soutien, « rased Â») se rĂ©percute considĂ©rablement sur l’aide aux Ă©lèves en difficultĂ©.

Par ailleurs, en ce qui concerne certaines écoles maternelles, nous réitérons notre demande de vigilance par rapport à leurs montées en effectifs d’élèves cette année, voire les années suivantes. Enfin, nous constatons que certaines mesures d’ouvertures de classes ont été prises dans le département, mesures nécessaires mais hélas insuffisantes. Malgré nos demandes d’ouvertures anticipées pour certaines écoles, certaines n’ont pas été prises en compte ni en juin ni en septembre. Au vu de l’évolution importante des effectifs, des moyens supplémentaires ont été mis à la disposition de ces mêmes écoles. Des enseignants supplémentaires ont été détachés de la brigade départementale d’où des remplacements non effectués par manque de personnels remplaçants, ce que nous déplorons.

Ainsi, ces ouvertures tardives ont entraîné une surcharge de travail pour les directeurs. Ces mesures prises en amont auraient aussi pu donner lieu à une décharge supplémentaire pour les directeurs, ce qui n’a pas été le cas, ce que nous regrettons fortement.

Je vous remercie de votre attention.

 
 
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