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Compte-rendu du CDEN du 30/09/2014
Article publié le vendredi 3 octobre 2014.
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       Après les dĂ©clarations liminaires des org syndicales (voir la notre), le DASEN dresse un Ă©tat des lieux en matière de politique Ă©ducative.

  1. Tout d’abord, il veut stopper la rumeur en indiquant qu’il n’y aura pas de 2ème rentrĂ©e avec des communes rĂ©calcitrantes Ă  la rĂ©forme des rythmes.  Le climat est apaisĂ© notamment avec les familles.
  2. Le dĂ©partement est le 2ème dĂ©partement le mieux dotĂ© en moyens.  On dĂ©nombre 74 classes nouvelles en sept 2014 contre 90 en sept 2013, avec  une moyenne de 25,5 Ă©lèves/classe, soit 173 postes pour prĂ©s de 3 000 Ă©lèves en plus.
  3. Des pb se posent pour pourvoir les postes avec le pb d’attractivitĂ© du dĂ©partement (1er et 2nd degrĂ©).  Des manques sont constatĂ©s dans certaines disciplines. Exercice toujours difficile d’adĂ©quation dans l’affectation des 20 000 enseignants dans le dĂ©partement avec ses 870 Ă©coles et 150 EPLE.

Le prĂ©fet intervient sur la rĂ©forme des rythmes.  Le tribunal administratif a Ă©tĂ© saisi pour 30 situations de recours de communes.  Dans la majoritĂ© des cas, les maires ont renoncĂ©.

Le Préfet affirme que l’instrumentalisation du service public, avec enseignants pris en otage, est inacceptable.

Un reprĂ©sentant des maires s’indigne que la date de ½ journĂ©e banalisĂ© concertation sur le socle commun soit fixĂ©e un mercredi matin 8 octobre 2014, et annoncĂ©e en plus si tardivement.  Il considère cela comme une provocation au moment oĂą les communes peinent Ă  organiser les activitĂ©s pĂ©riscolaires du mercredi. 

Un Ă©lu du Conseil gĂ©nĂ©ral demande s’il y aura d’autres demi-journĂ©es banalisĂ©es.  Le DASEN renvoie Ă  la dĂ©claration de la ministre.

Des écoles, qui auront la journée banalisée le samedi matin 11 octobre, auront également à gérer les élections des représentants de parents d’élèves, d’où un surcroit de taches.

Le DASEN est interpelĂ© sur le sort des terminales redoublants.  Il prĂ©cise que 3 classes (hors Ă©tabt d’origine) ont Ă©tĂ© ouvertes avec une dotation supplĂ©mentaire attribuĂ©e seulement en sept d’oĂą le manque de prof Ă  ce jour dans certaines disciplines.

Nous pouvons dire d’un point de vue gĂ©nĂ©ral que notre dĂ©partement souffre d’un manque d’attractivitĂ© pour les enseignants, renforcĂ©e par des situations de prĂ©caritĂ© (non titulaires) et de salaires Ă  la traine par rapport Ă   d’autres pays.

Les PV de CR des CDEN précédents ont été adoptés à l’unanimité.

CARTE SCOLAIRE 1er DEGRÉ.

Le DASEN Ă©voque une hausse dĂ©mographique d’élèves très consĂ©quente avec + 1 000 Ă©lèves en plus des prĂ©visions, ce qui donne un P/E de 4,95 le plus faible et donc justifie la dotation la plus importante avec la crĂ©ation de 173 emplois au budget de 2014.

Il indique que le processus de la carte scolaire n’est pas interrompu et se termine à la rentrée sous forme d’ajustements. Il n’y aura pas de dotation en classe car le budget est finalisé mais des moyens supplémentaires là où des besoins apparaissent dans les écoles.

Le prĂ©fet est saisi par une org syndicale sur les conditions matĂ©rielles d’accueil des Ă©lèves Ă  Corbeil-Essonnes.  Le prĂ©fet rĂ©pond qu’il n’y a pas de règles de droit, de fondement juridique qui lui permette d’intervenir sauf si les règles de sĂ©curitĂ© et de salubritĂ© n’étaient pas respectĂ©es.

Les organisations syndicales demandent l’ouverture d’une classe supplĂ©mentaire Ă  l’école Ă©lem JF RĂ©gnard de Dourdan, au vu des effectifs constatĂ©s de 304 Ă©lèves ( borne d’ouverture Ă  303).  Il y a actuellement une moyenne de 28 Ă©lèves/classe, pour 11 classes plus une CLIS. Le DASEN refuse l’ouverture tant qu’on aura pas atteint les 305 Ă©lèves.  A ce  prochain stade, le besoin de l’école sera alors satisfait par une dotation en moyen supplĂ©mentaire.

Il argumente sa dĂ©cision au vu des moyens en gestion contrainte dont il dispose ; il devrait prendre sur la brigade de remplacement.  Selon lui, l’impact n’est pas le mĂŞme dans le cas par ex d’une Ă©cole Ă  3 classes que dans celui d’une Ă©cole Ă  11 classes.  Par ailleurs, il indique que les indicateurs sociaux sur Dourdan sont plutĂ´t favorables au vu des chiffres d’indication dans les deux collèges.

Enfin, il pose le pb de la répartition des élèves par classes en suggérant des doubles niveaux.

L’Unsa-Education, son reprĂ©sentant ayant une connaissance du terrain, intervient pour insister dans la demande d’ouverture. Il dĂ©sapprouve l’argumentaire des indicateurs sociaux en indiquant qu’on ne peut se baser sur une moyenne de « collèges Â», que l’école est implantĂ©e dans un milieu avec citĂ©s d’HLM, qu’elle est en souffrance.

A la question du mode de calcul de la scolarisation des moins de 3 ans, le DASEN indique que 18 emplois ont été affectés pas forcément en ouverture mais aussi en empêchement de fermeture.

La situation de l’école LEVASSEUR à Evry est évoquée pour l’évolution de ses effectifs à prévoir.

RYTHMES SCOLAIRES.

Le DASEN fait Ă©tat de 5 nouvelles situations « dĂ©cret Hamon Â»

  • Chilly Mazarin dans un schĂ©ma dĂ©rogatoire ;
  • Ris Orangis, dans un schĂ©ma non dĂ©rogatoire avec un an d’antĂ©rioritĂ© ;
  • Fontenay les Briis avec le vendredi après midi de libĂ©rĂ© au lieu du lundi pour des raisons de locaux pour le prĂ©iscolaire ;
  • Saclas ;
  • Janvry.
  • Les communes, qui seraient Ă  23h30 (dĂ©cret Hamon), rattraperont soit aux petites vacances soit aux grandes.

L’UNSA Education n’a pas pu voter favorablement pour ces nouvelles organisations de rythmes scolaires car le rythme de l’enfant n’est pas pris en compte avec des vendredis après-midi libĂ©rĂ©s qui ne permettent pas de rĂ©duire les autres journĂ©es.  Par ailleurs, les enseignants voient leurs conditions de travail rĂ©gresser.

Le DASEN a réaffirmé que les enseignants, notamment les directeurs, n’ont pas à rester en plus du temps scolaire.

A la question, de la scolarité dans le 1er degré privé, le DASEN indique qu’on est passé de 7618 élèves en 2013 à 6350 en 2014, soit respectivement 5,3% et 4,3%.

Ensuite le prĂ©fet a rĂ©affirmer que les directeurs n’ont pas Ă  rĂ©pondre Ă  des sollicitations des services prĂ©fectoraux en ce qui concerne les enfants de ressortissants Ă©trangers s’ils ne le souhaitent pas.  Ils font comme ils veulent : attestations ou non.

Mais les services doivent  faire appliquer le droit conformĂ©ment aux directives de la cour europĂ©enne des droits de l’homme et du Conseil d’Etat, notamment pour valider le rapprochement familial.

Enfin, est Ă©voquĂ© par le DASEN la baisse  de recrutement des AED qui rĂ©sulte de la baisse des crĂ©dits.  Comme pour les personnels de direction, il n’y a pas de seuil national d’attribution de postes en AED et CPE.  Des critères qualitatifs et quantitatifs sont prise en compte pour procĂ©der Ă  des redĂ©ploiements en AED et CPE avec 10 ETP en moyens supplĂ©mentaires Ă  rĂ©partir.

Ce CDEN a Ă©tĂ© riche en dĂ©bats.  Le reprĂ©sentant de l’Unsa-Education 91, en lien avec l’Unsa-Education rĂ©gionale et nationale, continuera Ă  veiller dans cette instance, Ă  la dĂ©fense des intĂ©rĂŞts des personnels enseignants et non enseignants de l’Education nationale ainsi qu’à la dĂ©fense de notre service publique d’Education avec toutes ses valeurs.

                                     Alain GAUMET,

                SecrĂ©taire dĂ©partemental UNSA-Education Essonne

                                  Membre du CDEN 91

 
 
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