Déclaration liminaire - CDEN de l’ESSONNE

Mardi 30 septembre 2014

Monsieur le Préfet,

Monsieur le Directeur Académique,

Mesdames, Messieurs les membres du CDEN,

Ce CDEN se tient dans un contexte de changement de gouvernement et de Ministre. L’UNSA Éducation en prend acte et espère que, désormais, la stabilité présidera aux enjeux de l’Éducation. Notre pays a, en effet, grand besoin que la Refondation engagée de notre École comme celle plus large de l’Éducation, aboutisse et réussisse enfin.

Ces évolutions indispensables demandent de l’ambition mais aussi de la constance. Le temps long des réformes doit désormais prendre le pas sur le temps des polémiques, souvent à courte vue.

Avec ce nouveau gouvernement, l’UNSA Éducation conserve les mêmes exigences pour les personnels et la même ambition de démocratisation de notre système éducatif.

Saluons l’arrivée d’UNE ministre à l’Education Nationale.

Cela fait plus de deux ans déjà que la Refondation de l’École a été lancée. Et trois rentrées plus tard, alors que des négociations constructives avec le ministère ont permis d’engranger quelques acquis réels, les collègues  ont le sentiment que rien n’a véritablement changé dans la pratique de leur métier au quotidien. Ils ne voient toujours pas se dessiner les contours du nouveau cadre professionnel qu’ils attendent.  

L’enquête "800 000 enseignants, et moi, et moi, et moi" que vient de mener un de notre syndicat, le SE-UNSA, confirme cette impression.

Les enseignants et personnels non enseignants de l’Education nationale sont des professionnels engagés, dynamiques, aimant leur métier.  Cependant, ils se considèrent comme prisonniers d’un carcan institutionnel fait d’injonctions, d’inconstance et de tensions. Étouffés dans un cadre professionnel daté et rigide, ils manquent de reconnaissance, de confiance et de perspectives.

Ils attendent aujourd’hui les signes tangibles d’un indispensable changement de cap. Pour leur développement personnel et professionnel comme pour la réussite des élèves, il est urgent que notre ministère bouscule les modes de gouvernance et modifie en profondeur sa conception de la gestion des ressources humaines.

Soutenir la réflexion pédagogique et éducatives des équipes, valoriser les innovations, reconnaître à chacun son professionnalisme, accompagner les carrières et les souhaits de mobilité… sont autant de sujets majeurs qui doivent être traités. Faute de quoi, la Refondation ne sera que virtuelle …

Concernant la carte scolaire du premier degré, la dotation complique considérablement sa gestion.  Nous en sommes encore réduits à constater les dégâts causés par la pénurie de postes dans notre département, notamment en moyen de  remplacements.

Dans ce contexte, et dans le cadre de ce CDEN de carte scolaire, il importe de prendre en compte les nouvelles situations des écoles dans le respect du principe d’équité de traitement qui doit prévaloir dans l’Ecole de la République.

 

 

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