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DĂ©claration liminaire du CDEN du 9 avril 2014 : carte scolaire 1er degrĂ© et rythmes scolaires.
Article publié le jeudi 10 avril 2014.
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Monsieur le Préfet,

Monsieur le Directeur Académique,

Mesdames, Messieurs les membres du CDEN,

 

Au nom de l’Unsa Education, nous voulons vous rappeler qu’aucune mesure concernant la réforme des rythmes scolaires ne doit être prise sans les enseignants, voire les autres personnels concernés.

LĂ  oĂą une concertation sincère entre tous les acteurs de terrain a jouĂ© Ă  plein, les nouveaux rythmes se mettent en Ĺ“uvre avec sĂ©rĂ©nitĂ©.  Mais selon l’endroit oĂą l’on exerce, il est parfois difficile de croire Ă  cette rĂ©forme car de sĂ©rieux obstacles peuvent ĂŞtre rencontrĂ©s.

Le SE-UNSA dénonce ou dénoncera les tentatives de passage en force, sans aucun dialogue avec les équipes enseignantes.

De mĂŞme dĂ©noncera t’il les situations de communes qui refusent de mettre en place le Projet Ă©ducatif territorial car « trop compliquĂ© Â» ou trop « cher Â».  Le conseil d’école doit ĂŞtre force de proposition pour proposer de meilleurs horaires de classes, d’autant que le dĂ©cret le permet.

Dés l’issue des nécessaires concertations au sein des conseils d’école, il sera nécessaire de tirer un bilan et d’avoir recours, si nécessaire, à la mobilisation locale.

En ce qui concerne la carte scolaire 1er degrĂ©, pour l’Unsa Education il est urgent de revoir les modalitĂ©s de son Ă©laboration.  En la matière une refondation s’impose, tant au plan national entre les acadĂ©mies, qu’au plan  acadĂ©mique entre les quatre dĂ©partements, qu’au plan intra-dĂ©partemental.

Les critères qui permettent de fixer les rĂ©partitions de moyens rĂ©sidant n’ont pas changĂ© depuis 2000.  Ce sont les mĂŞmes qui n’ont pas bougĂ© d’un iota depuis bientĂ´t 15 ans.  C’est le mĂŞme tableau qui nous est resservi  en CTMEN, en CTA ou CTSD d’annĂ©e en annĂ©e comme si les territoires Ă©taient restĂ©s figĂ©s, comme si la composition des populations ne se modifiait pas, comme si l’urbain, le pĂ©riurbain, le rural Ă©taient restĂ©s statiques…et comme si depuis de nouveaux outils statistiques d’analyse n’avaient pas vu le jour que ce soit du cĂ´tĂ© de l’INSEE (Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques)  ou de la

DEPP (Direction de l'Ă©valuation, de la prospective et de la performance) par exemple.

Si les outils ne sont plus pertinents, il faut donc les changer, les amĂ©liorer et les rendre plus prĂ©cis mais aussi plus transparents.  Car en effet outre l’obsolescence des critères retenus, ce qui frappe aussi les acteurs que nous sommes, c’est le peu de transparence dont parfois font  preuve Recteur et DASEN dans les choix prĂ©sentĂ©s dans les ComitĂ©s techniques.  Mais ceci explique peut-ĂŞtre cela.

Ces Ă©volutions sont d’autant plus importantes que le monde et les territoires dans lesquelles s’inscrit la carte scolaire bougent et bougent vite.  Notre dĂ©partement de l’Essonne en est une parfaite illustration.

Les choix ne peuvent pas se limiter Ă  une rĂ©ponse automatique aux poussĂ©es dĂ©mographiques.  La  question se posera dans de nombreuses Ă©coles du  maintien des classes Ă  un ou deux Ă©lèves prĂ©s en dessous du seuil de fermeture.

Sur un plan plus gĂ©nĂ©ral et national, l’UNSA Education est intervenu rĂ©cemment en CTM  sur la question du maintien du service public d’éducation dans l’amĂ©nagement des territoires (les zones rurales avec leurs spĂ©cificitĂ©s, les  zones urbaines en essor), la question de la contractualisation pluriannuelle des moyens, la question du statut de l’école primaire et la question dans notre dĂ©partement de l’extension des TPS (très petites sections) en maternelle.

Ainsi l’UNSA Education a-t’elle demandé la mise en place un groupe de travail émanant du CTM pour réfléchir sur ces questions et surtout pour que d’ici 2015 les modalités d’élaboration des cartes scolaires aient évolué en prenant en comptes tous ces critères existant ou émergeant.

Notre dĂ©partement devra ĂŞtre ciblĂ©, lui qui malgrĂ© une Ă©volution dĂ©mographique galopante depuis quelques annĂ©es voit son taux d’encadrement toujours et encore parmi les plus faibles de France, et sans Ă©volution pour l’heure. 

La crĂ©ation des 173 postes  pour 3128 Ă©lèves attendus dans l’Essonne, Ă  la prochaine rentrĂ©e, ne suffira pas Ă  rĂ©pondre aux besoins, notamment en remplaçants et  en formation pour les collègues. De mĂŞme, les mesures de fermetures, de fermetures ou ouvertures diffĂ©rĂ©es Ă  un ou deux Ă©lèves prĂ©s impacteront de nombreuses communes qui vivront des situations dĂ©licates.

Les moyens supplémentaires que nous demandons, c’est également pour permettre que le seuil d’ouverture dans les écoles maternelles accueillant les TPS soit revu favorablement. Il s’agit là d’éviter une surcharge d’effectifs dans les autres niveaux d’une même école.

De même, nous souhaitons que les CLIS soient comptabilisées en tant que classes effectives pour permettre davantage de décharge aux directeurs.

Enfin, nous voulons mettre l’accent sur certaines situations de collègues « dĂ©placĂ©s Â» subissant une mesure de carte scolaire du fait de crĂ©ations de nouvelles Ă©coles et de postes rĂ©servĂ©s aux PES.  Des Ă©quipes peuvent se voir ainsi fragilisĂ©es, avec les consĂ©quences qui en dĂ©coulent pour les Ă©lèves.  Nous demandons que ces situations  soient examinĂ©es avec attention : permettre aux collègues « dĂ©placĂ©s Â» de retrouver leurs postes Ă  titre dĂ©finitif dans la nouvelle Ă©cole, en Ă©vitant tout blocage par des postes rĂ©servĂ©s aux PES.

 
 
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