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SE-UNSA 90


 Par SE-UNSA 90
 Le  vendredi 11 février 2022

Carte scolaire 2d degré : pas de nouveauté malgré nos actions...

 

Pour le second degré, nous regrettons la perte de 5 divisions pour le département, correspondant à une perte d'effectifs de seulement 51 élèves.

L'équipe du SE Unsa s'est démenée et continuera à se démener pour faire évoluer cette carte scolaire inadmissible!

Voir l'article de presse général et une action sur Valdoie

Les 48 élèves de 6ème inclusive non pris en compte lors du premier CTSD, pour lesquels nous aurions pu espérer l'équivalent de 2 divisions supplémentaires, ont donné lieu à une dotation supplémentaire de seulement 9 heures de la part du recteur.

Le Territoire de Belfort est département pilote pour le dispositif « sixième inclusive ». Désormais ce dispositif, jugé pertinent par les équipes et l'administration jusqu'alors, sera autofinancé par les établissements en quasi totalité au détriment des autres classes dont les moyens seront réduits d'autant. Nous avons le regret de remercier par avance nos collègues, les élèves et leurs parents sur le dos desquels le gouvernement promeut l'inclusion scolaire.

Parallèlement, six collèges auront des niveaux chargés autour de 29 élèves voire 30 élèves :

 

- Danjoutin, Montreux-Château, Rimbaud ont un niveau très chargé. Seul Rimbaud a obtenu 3 HSA supplémentaires.

 

- Châteaudun dont l'IPS de 82,20 indicateur équivalent à un classement REP ; Collège le deuxième plus défavorisé du département qui devrait prétendre à une moyenne de 23,5 élèves par division. Les 15 heures supplémentaires ne sont pas à la hauteur des moyens nécessaires dans ce quartier en pleine paupérisation.

 

- Beaucourt qui perd 3 divisions pour 16 élèves de moins et aura deux niveaux très chargés, n'a obtenu que 13 HP supplémentaires, l'autofinancement de divisions supplémentaires coûtera très cher aux 16 autres divisions.

 

- Valdoie seul collège au-delà de 30 élèves par division devra demander à faire agrandir les salles de classe pour entasser des élèves de troisième avec comme objectif une impossible différenciation pédagogique pour préparer le DNB et leur orientation au lycée .

 

Mis au pied du mur ces EPLE devront comme les autres années autofinancer des divisions, ruinant les possibilités de mettre de la couleur dans leurs enseignements, de rendre attractif leur établissement, de motiver les équipes et les élèves dans des projets novateurs.

Parallèlement, le CHSCT pourra s'interroger sur le nombre croissant de burn-out, de démission ou de demande de mobilité professionnelle.

Enfin, nous appelons notre ministre qui travaille 24h sur 24 et 7 jours sur 7 à revoir la carte de l'éducation prioritaire inchangée depuis la rentrée 2015. Il en résulte une répartition inéquitable des moyens dans le département que nous nous permettons de dénoncer ici très fort.

 

Pour conclure, vous l’aurez compris, nous dénonçons la communication et la politique globale de notre Ministre qui ne fait qu’affaiblir notre système éducatif, au détriment des élèves, des enseignants et de toute la communauté éducative dans son ensemble.