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SE-UNSA 90


 Par SE-UNSA 90
 Le  mardi 30 avril 2019

Les dernières nouvelles de l’ASH

 

 

Spécial ASH Territoire de Belfort

Vers une harmonisation des pratiques du mouvement à la rentrée 2019 ?

Le ministère a terminé son cycle de consultation sur le Cappei par une réunion consacrée au mouvement des collègues titulaires (ou non) du Cappei. Le SE-Unsa a rappelé ses exigences :

 Le SE-Unsa a dénoncé l’affectation sur un support à titre définitif sans le module détenu par le collègue. Nous avons demandé que cette formation supplémentaire intervienne au maximum dans les deux ans suivant la prise de poste et déclenche la nomination à titre définitf après l’avoir suivie. Le SE-Unsa veille  à ce que les « anciennes » options E et G soient respectées.

Le SE-Unsa a rappelé le nombre important de collègues non spécialisés présents sur ces postes et demande qu’un accompagnement systématique soit organisé pour ces enseignants souvent les plus jeunes et les moins expérimentés.

Le SE-Unsa défend l’idée l’élargir la liste des bénéficiaires de la formation pour les collègues du 2d degré comme les certifiés qui donnent des cours en Segpa ou qui reçoivent très régulièrement des élèves d’Ulis dans leurs classes ou qui souhaiteraient devenir des enseignants ressources sur certains handicap à l’image du 1er degré (PE autisme ou TCC par ex). Le SE-Unsa a insisté sur l'intérêt d'une commission inter degrés pour le recrutement essence même du Cappei commun.

Le SE-Unsa a également rappelé avec d’autres des questions préalablement posées notamment sur l’harmonisation des indemnités versées aux tuteurs. L’administration indique qu’une  lettre de mission est en cours de rédaction. 

Une circulaire devrait être adressée aux recteurs et aux Dasen. Le SE-Unsa a demandé à en être destinataire. Nous en informerons alors la profession.

 

Départ en stage CAPPEI dans le 90 :

Pour l’année 2019 / 2020 cinq départs en stage CAPPEI sont offerts parmi les options suivantes : 2 en ULIS – 2 en UE – 1 en SEGPA

 

Bulletin de paie : ne pas le prendre pour argent content

Le SE-UNSA après avoir contacté plusieurs collègues a constaté de fréquentes omissions dans leur bulletin de paie. Nous avons contacté le service payeur pour y remédier. N’hésitez pas à faire appel à nous pour vérifier les différentes indemnités auxquelles vous avez droit en fonction de votre poste et de votre qualification : emilielaporte90@gmail.com

PIAL

Inclus dans les annonces ministérielles sur l’école inclusive, les PIAL (Pôle Inclusif d’Accompagnement Localisés) doivent être expérimentés dans toutes les académies à la rentrée 2018.

Pour l’instant difficile d’y voir très clair, en tout cas sur la méthode : le ministère a demandé aux rectorats de démarrer dès la rentrée 2018 l’expérimentation, alors même que les PIAL constitue un des axes de la concertation sur l’école inclusive qui elle est en toujours en cours… Ou pas. En effet, sur cet axe de la concertation le SE-Unsa et sa fédération devait être reçus le 31 janvier par le ministère. Audience annulée, et ce alors que seront annoncées le 11 février, les mesures issues de la concertation ! On retrouve ici une méthode que nous dénonçons qui consiste à avancer tout en ouvrant une discussion sur le même sujet !

Le dispositif peut concerner un ou plusieurs collèges ou lycées, une ou plusieurs écoles maternelles ou élémentaires, une circonscription, un collège et les écoles de son bassin, une cité scolaire… Il est prévu qu’une dizaine d’établissements par académie puissent participer à l’expérimentation. Les établissements avec ULIS ou UE sont privilégiés.

L’objectif affiché par le ministère est celui de l’amélioration de l’accompagnement des élèves en situation de handicap. Le principe de compensation du handicap incarné par l’accompagnement d’un.e AESH ou AVS comme réponse quasi unique à l’inclusion de ces enfants et jeunes n’apparaît pas toujours comme la solution la mieux adaptée. Par ailleurs, la gestion et le statut des accompagnant.e.s ne sont pas satisfaisants.

Avec les PIAL, le ministère souhaite insister désormais sur des aménagements et une organisation pédagogiques réfléchis collectivement, et au niveau local. Les PIAL doivent ainsi permettre une organisation en pôle des aides humaines, pédagogiques, et éducatives, mais également thérapeutiques. Techniquement, l’ensemble des personnels des établissements où le PIAL est implanté est concerné. Selon quelles modalités ? La présentation du PIAL reste opaque.

L’avis du SE-Unsa:

Insister sur les aménagements et l’organisation pédagogiques impliquant toute la communauté éducative locale, et non plus lier l’inclusion à l’accompagnement par un.e AESH individuel.le, n’appelle pas d’opposition de principe de notre part. Le PIAL a également pour objectifs affichés celui d’une meilleure évaluation des besoins éducatifs particuliers, de la diversité de l’offre de formation, et de la différenciation pédagogiques.

Dans ce cadre, le modèle préconisé par le ministère semble être celui de l’accompagnement mutualisé, tandis que l’accompagnement individualisé devient une exception. L’objectif est double : mieux tenir compte de l’évolution des élèves en situation de handicap, des besoins de l’établissement ou circonscription concernés, tout en augmentant la quotité de service des AESH.

L’avis du SE-Unsa :

Cette organisation des moyens d’accompagnement au niveau des établissements ou des circonscriptions apparaît comme une modalité d’organisation intéressante. Cependant, dans un contexte d’économies budgétaires, nous serons attentifs à ce que cela ne soit pas le prétexte de diminution des moyens alloués à cette mission. Cela doit également passer par un abondement de l’offre de formation initiale et continue sur la question des besoins éducatifs particuliers et ne pas remettre en cause le passage par la notification MDPH, garantie d’une distribution juste des aménagements et des moyens d’accompagnement.

 

École inclusive : des pistes sans vision globale

À l’occasion de l’anniversaire de la Loi de 2005, le ministre de l’Éducation nationale et la secrétaire d’état aux personnes handicapées ont présenté leurs propositions pour l’école inclusive le 11 février 2019. Ils ont annoncé qu’une étude d’impact allait être réalisée à partir du travail de concertation et serait suivie d’annonces en mars.

 Plusieurs pistes ont été ébauchées, sans les détails qui auraient permis de leur donner tout leur sens : création d’un grand service public du handicap, de 100 postes autisme supplémentaires, de modules de formation à l’école inclusive dès la formation initiale et dans tous les plans de formation continue, un renforcement des collaborations entre l’Éducation nationale et le médico-social, un nouveau PPS plus lisible pour les familles et les enseignants.

 Malgré un ton ouvertement volontariste et des éléments de langage forts, le sentiment demeure que ces annonces n'offrent pas une vision globale pour un nouveau souffle.

 

Audience auprès de l’IEN-ASH 90

Nous avons sollicité un entretien auprès de Mme Naas, afin de répondre à certaines interrogations concernant les enseignants spécialisés.

Suite à notre demande Mme Naas nous a informés que la réunion ASH aura lieu le 6 juin 2019 de 17h00 à 19h00.

Le lieu vous sera précisé ultérieurement.

La mise en place des PIAL dans le Territoire de Belfort

L’objectif est d’organiser l’accompagnement humain dans le département. L’année 2018 a permis le recensement et l’organisation des accompagnements individuels dans le département. Les secteurs avec le plus d’accompagnement ont été repérés pour la mise en place de deux PIAL :

- un pôle belfortain basé au collège De Vinci (pour les écoles Dreyfus Schmidt, Rucklin, Pergaud, Bavilliers)

- un pôle sud territoire avec les collèges de Delle et Morvillars (la localisation reste à définir sur l’un des deux établissements)

Dans le département la mission d’organisation des PIAL est confiée aux enseignants référents, pour leur bonne connaissance des élèves, et le lien avec la MDPH. L’enseignant référent va coordonner les aides en fonction des notifications pour avoir une répartition des plus efficaces. La MDPH reste le prescripteur. La coordination des accompagnements se fera sur proposition des enseignants référents après validation par l’IEN-ASH.

En parallèle, un sixième poste d’enseignant référent a été créé (cela permettra de faire descendre le nombre de dossiers suivis de 165 à 130). Une réorganisation des secteurs nécessaire est en cours, en concertation avec les enseignants référents, et le nouveau poste sera implanté au collège Goscinny.

Pour postuler comme enseignant référent, il faut être spécialisé depuis au moins deux ans.

 

 

Mouvement pour les enseignants spécialisés

Les règles du mouvement sont définies par les RH au niveau départemental. Certains postes sont communs pour le mouvement 1er et 2nd degré, ils couvrent l’académie et sont ouverts aux titulaires du CAPPEI. Une commission d’entretien aura lieu dans les départements pour ces postes. Les affectations seront faites en amont du mouvement départemental.

Nous avons signalé que des collègues déjà spécialisés dans une autre option devraient pouvoir avoir une priorité plus forte que ceux demandant à partir en formation CAPPEI (inversion des priorités 12 et 13).

La 6ème inclusive en SEGPA

Ce projet a été amorcé début décembre avec les chefs d’établissement et les IA-IPR. Il repose sur l’inclusion en classe de 6ème générale des élèves pré-orientés en 6ème SEGPA. Certains départements expérimentent ce fonctionnement depuis plusieurs années. Les élèves seront répartis dans deux classes de 6ème avec 8 élèves pré-orientés dans chaque classe afin de pouvoir accompagner les élèves sur plus d’heures. Il faudra tirer les conclusions de l’expérience après la première année de fonctionnement. Les familles des enfants pré-orientés recevront un courrier leur expliquant les modalités de la rentrée ainsi qu’une invitation à une réunion d’information à la rentrée des vacances de Printemps. Les enseignants, PE et PLC, concernés seront formés en cette fin d’année et l’an prochain pour accompagner l’expérimentation.

Dispositif élèves à comportements perturbateurs en maternelle

Un « Pôle d’accompagnement maternelle » sera mis en place à la rentrée 2019. Il permettra l’accompagnement des élèves et des enseignants dans le cadre de la gestion des comportements perturbateurs en maternelle. Un enseignant spécialisé sera nommé sur ce pôle. L’enseignant sera secondé d’une éducatrice de jeunes enfants à temps plein. Ils seront en lien avec une équipe thérapeutique et médico-sociale (orthophoniste, psychomotricien, psychologue, pédopsychiatre). L’objectif est d’aborder la scolarisation de manière positive, afin d’aider les élèves en grande difficulté à intégrer une classe plus sereinement, et de travailler les pré-requis à la socialisation. L’éducation nationale affecte les élèves sur le dispositif, avec PPS ou sans PPS.

Besoin de formation et d’information des enseignants spécialisés

Nous avons relayé la demande de certains collègues, d’avoir des temps de formation et d’information communs. Beaucoup de choses ont évolué ces dernières années et une réunion pourrait être proposée pour répondre aux interrogations des collègues sur les évolutions récentes. Ces temps permettraient aussi aux collègues de se rencontrer, d’échanger et de faire

remonter certaines difficultés dans leurs établissements. Mme Naas étudie cette demande afin de répondre aux besoins propres de chaque dispositif.