Le conseil de formation est une instance consultative qui se réunit au moins deux fois par an. Sous la présidence du DASEN, y sont conviés, des représentants des IEN, des conseillers pédagogiques, des maîtres formateurs, la DRH, des représentants des personnels, des représentants de l’Inspé mais aussi un représentant des PES.

 

Ce conseil de formation de juin a été essentiellement l’occasion de dresser un bilan qualitatif et quantitatif de la formation écoulée durant l’ensemble de l’année scolaire. Nous avons eu une présentation détaillée de chaque parcours et échangé sur les points forts et les points faibles.

Ce qu’il en ressort :

• Les retours sur les dispositifs sont d’autant plus positifs que les collègues sont parties prenantes de la formation. Les parcours et les animations à choix ont eu un bon impact. Pour le SE-UNSA, il ne peut y avoir de développement professionnel sans l’adhésion des enseignants. Il faut aussi savoir, que dans certains cas, des collègues qui souhaitent se former sur une thématique en lien avec un projet d’école peuvent demander à suivre une formation choisie sur la plateforme M@gistère par exemple, à la place d’une autre formation « imposée Â». On a toujours le droit de demander !
• Les formations sur la durée dans le cadre des parcours (sur l’année entière voire sur 2 ans) donnent beaucoup plus de souplesse quant au contenu. Les interactions entre les participants et les formateurs sont plus nombreuses. Une formation de type parcours permet une maturation du contenu sur la durée.
• Il ressort également que les collègues ont besoin de temps pour travailler en équipe
• Les séances d’observation en classe par un formateur ou les observations croisées par les pairs n’ont pas toujours été bien accueillies. Pourtant certains formateurs soulignent que les visites permettent de partir de situations concrètes, pas de parler de généralités.
• Il faut aussi s’interroger sur la constitution des constellations (petits groupes qui suivent le même parcours) : faut-il nécessairement que les collègues fassent partie de la même école ou du même RPI ?

 

Et l’année prochaine ?

Des formations inter-degrés pourront être proposées sur les réseaux de l’aire urbaine. Les grandes thématiques devraient être l’oral, l’estime de soi et les valeurs républicaines.

 

Les plans français et maths ainsi que les parcours devraient se poursuivre.

 

A noter : les nouveaux directeurs à la rentrée 2021 bénéficieront d’une première formation dès les 1^er et 2 juillet.

 

Quel changement dans la formation initale ?

La réforme de la formation initiale impacte la formation continue des enseignants déjà titulaires.

 

A partir de la rentrée 2021, le recrutement des futurs enseignants change. Jusqu’à présent, les étudiants passaient le concours en fin de première année de master (M1). S’ils réussissaient, ils poursuivaient leur deuxième année de master (M2) tout en étant fonctionnaire stagiaire à mi-temps (PES) et titularisé à l’issue si tout se passait bien.

 

Cette année est une année de transition : les lauréats du concours de mars 2021 seront encore PES selon l’ancienne formule.

 

Par contre, les étudiants qui intègrent en septembre une première année de master MEEF devront attendre la fin du M2 pour passer le concours. Pendant qu’ils sont en master, ils ne sont plus rémunérés. Pour la majorité d’entre eux, il faudra attendra l’année qui suit le M2 pour être fonctionnaire stagiaire à temps plein et rémunéré puis titularisé à l’issue.

Quelques étudiants de M2 (10 pour notre département) auront la possibilité d’être contractuels. Ils enseigneront dans les classes un jour par semaine (tous les lundis, en complément de collègues à 25%). Ils iront aussi remplacer dans des classes 2 fois  dans l'année des mardis-jeudis-vendredis … peut-être lorsque nous serons en stage !

L'avis du SE-UNSA : les étudiants contractuels auront l'opportunité d'être accompagnés sur le terrain à hauteur d'un jour par semaine certes, mais ils ne seront que 10 à être retenus. L'ambiance pourrait être tendue entre les étudiants contractuels rémunérés et ceux qui ne le seront pas. Il ne faudrait pas non plus que ces contractuels fassent fonction dans les classes pendant un an, puis que le nombre de places ouvert au concours ensuite ne leur permettent pas d'envisager à terme une titularisation.

Pour en savoir plus sur les enseignants contractuels, c'est ici.