Aujourd’hui, lors de la conférence téléphonique, très peu d’informations pertinentes.

Point de situation :

Actuellement une vingtaine de classes n’ont pas d’enseignant. Le nombre de remplaçants disponibles dans notre département est de 42.

Le DASEN va pouvoir recruter 6 personnels contractuels. Notre travail de demande de renfort en personnel commence à payer !

Comme vous l’imaginez, cela va permettre de mieux remplacer les longs congés mais pas de faire face aux enseignants mis en quarantaine car « cas contact Â». C’est comme cela que le DASEN justifie sa nouvelle organisation des écoles en cas d’absence.

Pour le second degré, des AED (assistant d’éducation) vont être recrutés pour aider au bon fonctionnement des classes à distance. (128 pour l’académie).

Le DASEN a rappelé par courrier aux chefs d’établissement du second degré que les enseignants ne devaient pas cumuler temps de présence à plein temps et travail en distanciel avec les élèves non présents dans l’établissement. Nous nous en réjouissons, le SE-Unsa 90 le demandait ! En cas de soucis, n’hésitez pas à nous contacter pour que nous avertissions l’administration.

Nous sommes intervenus pour redire combien la situation sanitaire pesait sur les écoles et ses enseignants et qu’il fallait donc que le DASEN entende nos demandes. Nous avons redit que, alors que cela ne fait que 3 semaines que nous avons repris, qu’un certain nombre d’entre nous sont déjà proches de l’épuisement professionnel.

Aujourd’hui, n’ayant été soutenu par aucun autre représentant du personnel, voire même avec leur appui, le dasen persiste dans son idée qu’il a trouvé une solution miracle.

De plus, il refuse de suspendre les plans maths et français, malgré nos demandes écrite et orale.

Et il s’insurge contre le fait que les enseignants se laissent « dépasser Â» par la situation sanitaire, en mettant de côté les autres problématiques. Nous avons à nouveau expliqué, pointé du doigt toutes les contraintes qui rendent, aujourd’hui, le moindre projet très complexe à mettre en place.

Mais, nous ne sommes pas entendus, et nos demandes restent actuellement sans réponse. Nous allons donc re-solliciter la DSDEN rapidement pour poursuivre notre travail et vous défendre au mieux.