Comme tous les ans, nous avons fait un bilan de la formation continue et formation initiale sur le département.

1. Bilan de la formation 2019-2020 (animations pédas + stages)

Malgré le confinement, une part importante de la formation a pu être réalisée (62 animations sur 77 prévues / 77 jours de stage sur 138)

 

2. Plan de la formation 2020-2021 : une formation renouvelée

On a une toute nouvelle organisation de la formation, essentiellement axée autour de parcours, à public désigné et articulée autour de l’équivalent de 5 jours de formation annuelle.

 

La gestion a été complexe, parce qu’il y avait de multiples paramètres à prendre en compte, sachant en plus qu’on ne peut pas être sur 2 parcours en même temps. Les inscriptions sous Gaia se sont faites en différentes étapes. La communication a été compliquée, il faudra améliorer certains points : nous avons apporté notre contribution.

Le plan maths concerne pour cette année 78 PE sur 33 écoles (beaucoup sur B2 et B3 en RPI). Sur ces 3 dernières années, 72 écoles ont incluses dans le dispositif, soit 225 PE.

Le plan français (qui n’existe que depuis cette année) touche 114 PE, répartis dans 42 écoles, et concerne le cycle 1 au cycle 3 (avec beaucoup de cycle 2).

 

74 PE se sont inscrits à d’autres parcours (« Elèves débordants Â», « sciences cognitives Â», …). lorsqu’il y avait plus de candidats que de place, comme annoncé, la priorité a été donné aux écoles où il y avait au moins 2 enseignants inscrits).

126 PE sont inscrits au plan numérique.

Une centaine d’enseignants se sont ensuite inscrits à des dispositifs en lien avec un contexte particulier (directeur, T1, T2, PES, contractuels, …).

En tout dernier lieu, tout ceux qui n’appartenaient à aucun plan ou parcours (254 PE) et qui n’étaient ni directeurs, ni T1, ni T2, ni PES, ont dû s’inscrire à des animations pédagogiques.

 

On a évoqué les stages à candidature individuelle sur temps scolaire : On observe une chute importante du nombre de demandes (idem sur l’acad). Sans doute que les collègues avaient envie d’être en classe plutôt qu’en formation cette année particulière. Effet des parcours ?

 

On a ensuite parlé des stages hors temps scolaire : c’est une nouveauté ! Il y avait 30 places sur 2 stages (Gérer les situations d’agressivité et Prévenir les discriminations). Il y a eu respectivement 25 et 17 candidats. Le DASEN a pris la parole pour préciser que " tout n’arrive pas à rentrer dans le Plan de formation. C’est donc légitime de proposer des stages HTS si c’est rémunéré. Pour lui, on a moins de contrainte et on est plus propice à la réflexion personnelle pendant les vacances."

L’avis du Se-unsa :

La formation est bien au service du développement professionnel, elle ne peut donc venir déséquilibrer l’articulation des temps entre vie professionnelle et vie personnelle.

Interventions du Se-UNSA à ce sujet :

- la particpation à ces stages HTS (et rémunérés) est peut-être aussi l’opportunité pour certains collègues simplement d’augmenter leurs revenus

- 2 stages ont été annulés faute de candidats : est-ce qu’on ne peut pas récupérer ces jours pour basculer de la formation HTS en formation en temps scolaire ?

Les « trous Â» dans le calendrier ont été utilisés pour faire des formations directeurs qui n’avaient pas pu avoir lieu à cause du confinement.

 

Question du lien entre la formation hors temps scolaire et le manque de remplaçants :

 Pour le DASEN, "il y a un calibrage nécessaire : ça coute moins cher de faire des stages pendant les congés scolaires plutôt que d’avoir des TR en plus. Il est à la recherche d’économies."

 

Part du distanciel plus importante dans la formation : c’est lié à la crise sanitaire, mais pas que … La DSDEN s’est rendu compte qu’il y avait plus de présents aux réunions en distanciel cette année qu’en présentiel habituellement (ex : réunion liste aptitude directeur)

Mme Carnevali a évoqué des formations courtes et très bien faites par Canopé, sur la Canothèque.

 En ce moment, l’INSPE est en 100% distanciel. C’est très compliqué pour eux.

 

Question du Se-Unsa : où en est-on dans la mise en place des parcours et des visites en classe ?

Réponse du DASEN : "les parcours se déroulent comme prévus, les visites en classe ont commencé. Les seules choses qui ont été annulées sont les formation sur temps scolaire car on a besoin de remplaçants. Une visite en classe ce n’est pas un concours de performances mais un partage de pratiques professionnelles. Ceux qui ne veulent pas faire entrer quelqu’un dans leur classe en ce moment à cause du COVID seraient sans doute dans la même posture hors crise sanitaire.

Il faut arrêter de croire qu’à la DSDEN on ne fait rien. Chaque CPC a une mission prioritaire définie (plutôt suivi des PES et des T2 ou plutôt plans français / maths). Pour ne pas surcharger les CPC, le DASEN a associé les MAT à la formation."

Mme Carnevali : "il faut arrêter de reprocher aux formateurs d’être trop éloignés du terrain et en même temps de les empêcher de rentrer dans nos classes."

Retrouver notre article :

Formation en constellation : l'adhésion des équipes est indispendable

 

3. Projection de la formation en 2021-2022

L’année prochaine, on est parti pour poursuivre de la même manière. Un bilan sera fait en fin d’année sur ce qui a marché ou sur ce qu’il faut faire évoluer.

projections pour 2021-2022 : 80 PE sur le plan maths ; pas de chiffres annoncés pour le plan français (visera essentiellement le cycle 2). Il faudra valoriser  la maternelle et prévoir des formations sur les valeurs de la république.