Point de la semaine

- L’application ACCEL

Cette application, lancée par le rectorat, est suspendue pour différentes raisons. (difficultés techniques et réactions très négatives de l’ensemble des usagers)

Son utilisation représente un énorme travail pour les directeurs et, en l’état actuel des choses, elle ne leur apporte pas de plus-value. L’exploitation d’un tel outil devrait permettre l’édition de listes, la réalisation d’extractions. Alors que là, les chiffres n’ont pas d’autre fin que d’établir des statistiques sans intérêt. Les délais étaient trop courts pour que les services de la DSI puissent la rendre opérationnelle en urgence !

- La surcharge de travail des directeurs

Plus les jours passent et plus les directeurs sont surchargés de travail. Et malgré nos différentes demandes, rien n’a changé !

Nous avons demandé à ce que le dasen éclaircisse sa position sur quelques points :

• Mise à plat et affichage des critères de priorité pour l’accueil des élèves

• Elaboration d’un texte clair où il est dit que les enseignants ne doivent pas tout cumuler (présentiel et distanciel) même si cela doit aboutir à une diminution du temps de distanciel ou diminution du nombre d’élèves dans les écoles.

Le Dasen reconnait que la mise en cohérence de l’ensemble des partenaires revient fatalement aux directeurs. Il va donc produire des documents pour aider les directeurs :

-> Un courrier type de l’administration pour les enfants qui ne peuvent pas être accueillis à l’école.

-> Une hiérarchisation des priorités des enfants à accueillir.

 

- Mise en place du sytème 2S2C

Le directeur n’a pas pour mission de superviser le contenu des activités des 2S2C. Il doit gérer par contre la mise en place des groupes. Il ne doit pas y avoir de contenus pédagogiques, on reste dans le cadre éducatif (activités culturelles, artistiques, sportives…).

Le DASEN va préciser les missions du directeur dans la coordination des actions mais en aucun cas, ce dernier ne sera responsable « juridiquement Â» de ce protocole.

 

- Comment gérer l’augmentation du nombre d’enfants accueillis à partir du 2 juin ?

Que faire dans les écoles où il y a beaucoup d’enfants prioritaires ?

Les situations sont très variées d’une école à l’autre. Les organisations sont très diverses, et cela entraîne des situations plus ou moins difficiles à gérer.

La tâche est plus compliquée dans certaines communes où il n’y a pas de lien et de mise en place de groupes avec les 2S2C. S’il n’y a pas de solution de garde alternative, il faut communiquer avec la commune. L’école ne pourra pas répondre à toutes les problématiques.

Les équipes de circonscriptions sont disponibles pour une aide technique pour la mise en place dans certaines écoles des fonctionnements. Il ne faut pas hésiter à faire appel à eux dans des situations complexes.

Les enseignants ont du mal à accepter de laisser le distanciel avec leurs élèves à quelqu’un d’autre. Selon le DASEN, certains enseignants en font trop et ont du mal de l’entendre. Il ne doit pas y avoir cumul d’un temps plein en présentiel et du distanciel. Il faut retenir le principe de l’alternance !

Des remplaçants disponibles ont été déployés pour le présentiel en fonction du nombre d’enfants accueillis et du nombre d’enseignants présents dans les écoles. Il reste de l’aide humaine disponible pour le distanciel mais les collègues ne s’en saisissent pas. Ils veulent en effet, garder le lien avec leurs élèves.

Il faut accepter l’idée que, s’il y a trop d’enfants, ils ne seront pas tous accueillis tous les jours. Il y aura forcément des parents mécontents et toutes les demandes ne pourront être satisfaites. En cas de problème, les équipes de circonscription sont là pour aider. Ne pas hésitez à les appeler.

Le SE UNSA 90 milite depuis le début pour que les équipes ne s'épuisent pas en faisant une double journée. Nous faisons tous de notre mieux, mais il faudra tenir jusqu'au 4 juillet. Le Dasen est sensible à cela (ce n'est pas le cas dans tous les départements...)

 

- Questions diverses de l’UNSA :

• Après le 2 juin, les enseignants doivent être au travail sauf s’ils sont empêchés pour une raison de santé. Ils ne pourront pas rester à la maison pour garder leurs enfants. Par contre, si l’organisation de l’école le permet, ils pourront rester en distanciel et gérer les classes virtuelles.

• Besoin de clarification sur la situation de AESH : doivent-il venir à l’école si les enfants suivis n’y sont pas ? Redéploiement avec d’autres enfants ? Présence dans les écoles ? Le Dasen va revoir ça avec ses services afin de clarifier la situation.

• Cas de la ville de Belfort :

Mme Carnevalli est en lien avec la mairie. Sur les écoles qui ont le plus d’élèves des animateurs sportifs et culturels ont été déployés (Victor Hugo, Metzger, Les Barres â€¦)

Un recensement des lieux disponibles pour cet accueil est en cours à la mairie.

Mais, une nouvelle fois, les directeurs ne sont pas concertés sur l’organisation pratique. Cela va-t-il répondre à leurs besoins ?

Le dasen reconnait que ce n’est pas la première fois que cette demande est formulée. Mme Carnevali est chargée de rappeler cette demande lors de la prochaine réunion.

 

Le mot de la fin du DASEN :

Pour gérer cette nouvelle période qui s’annonce, il faut se fixer des objectifs réalistes et réalisables. Définir une politique d’école visible et compréhensible vis-à-vis des parents.

Un groupe de travail second degré CHSCT sera mis en place pour la fin de la semaine pour aborder les problématiques particulières.