Nous avons lu une déclaration préalable portant notamment sur la formation continue pendant les vacances scolaires.

En introduction, on nous a expliqué qu’à cette période de l’année habituellement des priorités nationales concernant la formation sont imposées aux académies et aux départements. A ce jour, la DSDEN n’a encore rien reçu. Les personnes en charge du dossier de formation ont quand même dû se projeter pour préparer le plan de formation 2019-2020, mais on sait qu’il faudra peut-être remettre des choses à plat lorsque les directives ministérielles arriveront. Le travail fait à ce jour pourrait du coup être en partie caduque.

 

Nous avons d’abord eu un rapport chiffré du nombre de formations et d’animations pédagogiques sur l’année 2018-2019. Un effort départemental continue d’être fourni pour assurer la formation. Chaque enseignant a disposé d’environ 3,8 jours de formation (sachant qu’une journée de formation fait 6h et que les animations pédas comptent dans ces jours). La majorité des formations a eu lieu en présentiel (93%). Les directeurs forment le public qui a bénéficié du plus de temps de formation.

 

Nous avions demandé un bilan du Plan Villani et des dispositifs de formations spécifiques au REP et REP+ (très coûteux en heure de formation). Nous avons eu un retour très complet.

 

Christine Senes nous a présenté le déploiement du Plan Villani. Il concerne 49 enseignants et 2 circonscriptions (B I et B IV). Ce dispositif n’était pas prévu initialement eu plan de formation.  Les annonces ministérielles avaient été tardives l’an dernier à ce sujet. Chaque enseignant a bénéficié de 34h de formation, déclinées en apports théoriques, observation et échanges dans les classes puis animations pédagogiques spécifiques. L’esprit du plan c’est d’intervenir sur un temps long et dans la confiance, afin de mettre en Å“uvre le triptyque manipuler, verbaliser, abstraire, de la GS au CP. Les formateurs de l’ESPE n’ont pas été associé au dispositif. C’est un choix ministériel.

 

En fin de formation, le ressenti des collègues formés a été différent selon les circonscriptions. Sur B4, les PE ont été très contents des temps d’échange, alors que sur B1, les enseignants se sont montrés plus mitigés, le dispositif est apparu lourd.

Les aspects positifs relevés sont le questionnement sur sa pratique, impliquant une remise en cause, avec une clarification de certaines notions. Les aspects négatifs portent sur la densité de la formation (concentrée dans le temps et souvent le soir). Les PE attendaient plus de concret mais ce n’est pas l’esprit du dispositif. L’idée, c’est la co-construction de séances, suivie d’observation et d’amélioration.

 

Dans les perspectives, il y aura plus de référents maths, avec une montée en charge du nombre d’enseignants formés (une centaine l’an prochain). Les niveaux ciblés sont toujours le cycle 1 et le cycle 2. Les IEN regardent les écoles qui seront ciblées sur B2 et B3, en s’appuyant notamment sur les résultats aux évaluations nationales.

 

Nous avons eu ensuite un bilan sur les CP à 12. Les retours sont très positifs.

 

Nous avons enfin évoqué le projet de plan de formation pour 2019-2020 (mais qui reste d’être modifié selon les injonctions ministérielles).

 

Les liaisons écoles-collèges vont faire partie intégrante du nouveau dispositif Réseau Aire urbaine.

Le plan Villani va prendre plus de place dans la formation. Le numérique occupera encore lui aussi beaucoup de dispositifs.

 

Il est prévu des stages à candidature individuelle sur :

- les arts

- la musique

- l’EPS (notamment la natation)

- la pédagogie en général (e-twinning, les cartes mentales, la mémorisation, la différenciation pédagogique, les nouveaux profils d’élève, apprendre à apprendre, la prise en charge des allophones, …)

- la prévention et la santé (éducation à la nutrition, formation/recyclage PSC1, risques psycho-sociaux, analyse de pratique professionnelle, …)

- les sciences en maternelle

- le numérique (escape game, programmation)

- le développement durable

- la poésie au cycle 2 et 3

 

Il y a aura aussi des stages d’équipe d’école avec une priorité aux équipes qui n’en n’ont pas bénéficié l’an passé.

 

Les animations pédagogiques devraient porter sur les fondamentaux (6h) ; l’idée étant d’avoir d’abord une conférence puis des heures pour la continuité pédagogique.

Il faudra sans doute aborder la question des élèves « débordants Â» et de l’école inclusive.

 

Les animations pédas du cycle 1 devraient se décliner sur les thématiques suivantes :

- la compréhension,

- la numération,

- l’école inclusive,

- des animations à choix

 

Les animations pédas du cycle 2 et 3 devraient se décliner ainsi :

- 6h sur le calcul

- 6h sur le mieux lire et mieux écrire

- 3h sur l’école inclusive et les besoins particuliers

- 3 h à choix :

            - le respect d’autrui sur internet

            - l’égalité fille/garçon

            - l’éducation sexuelle à l’école

            - l’attachement

 

Les T1 (PES en 2018-2019) auront 9h de formation spécifique.

 

Le dispositif AUDACE devrait être intégré aux formations Réseau aire urbaine.

 

Il est prévu le recrutement de seulement 10 PES pour notre département pour l’année 2019-2020.