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SE-UNSA 89


 Par SE-UNSA 89
 Le  vendredi 27 mars 2020

Carte scolaire 1er degré repoussée

 

Annonces carte scolaire : pour le SE-Unsa, il faut des moyens supplémentaires

Vendredi 27 mars, le ministre a fait des annonces concernant les opérations de carte scolaire qui débutent dans le premier degré.

Partout en France , les opérations de carte scolaire sont repoussées à une date ultérieure.

C'est le cas aussi dans l'Yonne. Le groupe de travail et le ctsd sont repoussés à une date ultérieure.

Le Se Unsa est satisfait de cette annonce estimant que les conditions actuelles ne permettaient pas de realiser les operations de carte scolaire dans de bonnes conditions.

Les organisations syndicales ont pris connaissance de la déclaration du Ministre de l'Education Nationale le vendredi 27 mars.

 

  Le SE-UNSA, le Snudi fo89, le snuipp- FSU 89,  SUD éducation et la CGT Educ'Action ont donc écrit et envoyé ce jour, lundi 30 mars, un courrier au DASEN afin de demander que les opérations de carte scolaire soient repoussées après la crise sanitaire.

Courrier commun à retrouver en pièce jointe.

 
À la rentrée prochaine, il n’y aurait "aucune fermeture de classe en milieu rural à l'école primaire sans l'accord du maire" et "en milieu urbain on va aussi reconsidérer l'équilibre des ouvertures et fermetures".

Pour le SE-Unsa, ces dernières annonces doivent s’accompagner de moyens supplémentaires. En effet, la dotation nationale pour le 1er degré ne permettait déjà pas d’atteindre les multiples objectifs affichés.  Sans enveloppe complémentaire, les annonces de ce jour conduiraient à des choix locaux inacceptables pour le SE-Unsa. Elles devraient en effet, être financées par une récupération de moyens sur les autres types de postes parmi lesquels les postes de Rased et de remplaçants par exemple. De la même manière, le SE-Unsa rappelle qu’il faut des moyens supplémentaires pour le second degré où la démographie est en hausse.

Toutes les mesures qui permettent de s’éviter des conflits en cette période de crise sont bonnes à prendre mais elles ne doivent pas hypothéquer la capacité de l’école à relever le défi de la réussite scolaire après la crise. Pour les élèves les plus fragiles, les écoles auront encore plus besoin de ces postes qui se voient moins que les classes mais qui sont pourtant fondamentaux. Le SE-Unsa attend des garanties.