1/ Indicateurs donnés par le Dasen :

- en 2022 : baisse de 550 élèves, 143 en collège, 411 en lycée

- prévisions 2024 : moins 686 dont 220 en collège

- grands principes : ils ont utilisé les marges liées au passage de 26h à 25h (suppression techno 6è) et le Dasen a demandé aux établissements de contacter la DOSEPP pour expliquer quelles règles ont été appliquées

- "on constitue un TRMD, on est en train d'identifier les besoins et ensuite, la DOSEPP va en donner ... " 

- l'allocation progressive de moyens est réduite proportionnellement à l'augmentation de l'IPS (plus IPS élevé, plus elle est réduite)

- 35 ETP ont été donnés au 89 pour financer cette réforme

-  Ecole inclusive :   19 dispositifs ULIS collèges en 2024

- Création d’une ULIS au collège de MONTHOLON pour 2024-2025 ( il y aura une autre création pour le lycée VAUBAN)

2/ Remarques générales des organisations syndicales :

"Il y a de nombreuses difficultés liées à l'écart entre la théorie des "groupes de niveau" exigée par le gouvernement et la pratique qui se révèle ingérable, non préparée :

- comment regrouper des 6ès par groupes de niveaux alors qu'ils viennent d'entrer au collège et qu'ils n'ont pas encore passé l'évaluation 6è dont il est question ? 

- 15 élèves dans le groupe le plus faible et 30 parfois dans l'autre ?

- le passage d'un groupe à l'autre selon l'évolution des élèves suppose une concertation constante pour une visibilté de tous les progrès et de tous les résultats

- quand ces concertations sont-elles supposées avoir lieu ?

- qui acceptera et pourra être professeur.e principal.e dans ce contexte ?

- le collège impose aux 6è un nouveau rythme, des rituels différents, une organisation nouvelle, comment les élèves vont-ils s'y retrouver sans le repère stable d'un groupe classe ?

- les heures données ne suffisent pas pour ces groupes et cela "siphonne" des heures données d'ordinaire à d'autres dédoublements en langues etc ... alors que toutes les disciplines ont besoin de moyens suffisants

- l'Unsa éducation fait remarquer qu'une fois de plus c'est une méthode "parachutée" qui aurait pu être testée sur un échantillon d'établissements volontaires, afin d'en mesurer le réel impact au lieu d'en forcer l'application sur tout le territoire.

- il manque de nombreuses heures suite aux 1ères simulations faites dans les réunions d'enseignants et dans les CA des établissements (situations plus détaillées ci-dessous)

- Monsieur le Dasen a répondu :

"Je ne souhaite pas que des classes soient divisées entre deux professeurs" (si c'est le cas pour vous, signalez-le nous ...)

" on identifie les besoins en heures des établissements et s'il en manque : la DOSEPP va en donner ..."

Pour l'Unsa Education, le grand mystère est de savoir si tous les besoins vont réellement remonter à la DOSEPP (gestion des moyens dhg rectorat) vu que le Dasen ne souhaite pas qu'on lui expose les situations particulères qui ont été remontées par les collègues aux OS (vor situations ci-dessous). Ce changement de pratique réduisant le dialogue et la transmission directe des informatons de terrain ne convient pas à l'Unsa Education ni aux autres organisations syndicales présentes).

A sa demande, nous lui envoyons ce jour par mail vu que nous n'avons pas pu les exprimer et n'avons pas non plus eu réponse à nos questions diverses.

L'Unsa Education encourage les équipes à alerter le Dasen, à demander des audiences si cela s'avère nécessaire et à nous signaler ces situations par mail : 89@se-unsa.org

L’UNSA Education conteste aussi le nombre de + 574 ETP. En réalité, ces moyens ne sont pas supplémentaires, ils sont récupérés en partie par la suppression d’une heure en 6eme, sur la marge autonomie d’établissement, les 0,5h en moins en SEGPA ….

SEGPA

Pourquoi les dotations allouées à la SEGPA bassent de 1h30 par segpa ? 

Avec le passage de 26h de cours à 25h en 6ème cela fait une heure en moins. Pour les 0,5h il s’agit de l’applications stricte des textes. L’UNSA Éducation s’oppose à cette baisse de dotation.

Une fois de plus la SEGPA est malmenée. 

Les difficultés et les besoins sur le terrain n’ont pourtant pas diminué.

3/ Situations particulières et points communs remontés par les collègues des collèges :

- 3 établissements ont un effectif en augmentation et une DHG en baisse : Villeneuve l'Archevêque, Jacques Prévert MIGENNES et Villeneuve /Yonne et dans une moindre mesure : Saint Florentin

- au-delà des DHG, il y a aussi le problème du devenir des professeurs d'Arts plastiques et d'éducation musicale

- PAUL BERT ( Auxerre) : après plusieurs tentatives de répartition, il apparait 2 classes en trop, pour assurer les 4,5 h de français de ces 2 classes, sans dépasser les 2 HS, la seule solution serait de partager la classe en deux. Avec des blocs horaires de 4,5 h par niveau, il n'est pas possible de prendre des heures supplémentaires sans casser des classes. Chaque enseignant peut faire ses heures avec 4 classes ... avec 2 heures sups imposées, plusieurs professeurs refuseront des professeurs principaux et cela va être la problématique dans de nombreux collèges. 

Remarque : pour un professeur, partager une classe en deux n'est pas envisageable et aucun temps en outre ne serait lbéré pour les concertations.

- SAINT GEORGES : il manque au moins 15h, grosse perte de DHG alors qu'il y a 6 élèves de plus

- CHAMPS PLAISANTS : la mise en place des groupes de niveaux provoque la suppression de l'allemand, la diminution des lettres classiques et disparition de l'AP et des groupes dans toutes les disciplines ! alors que nous sommes en REP. Moyens insuffisants : demande de 18h.

- Collège de PARON : avec une professeure agrégée, il y a donc un service de 15h. On ne peut pas demander à une agrégée de faire 19h ou à un professeur d'avoir 5 classes : impasse donc avec les moyens donnés.

- SAINT VALERIEN : problème essentiel est la répartition au sein de l'équipe de français car cela obligerat des collègues à prendre 5 classes. On ne peut pas cumuler : remplacements de courte durée, devoirs faits et cette surcharge de travail. Du coup : de nombreux compléments de service ont été demandés. Les 5è sont chargées en effectif.

- collège Gaston Ramon Villeneuve l'Archevêque : 16 élèves de plus et DHG en baisse ?

- collège parc des Chaumes AVALLON : passe de 3 classes de 5è à 2 classes de 4è : 30 et 31 par classe ! (pourquoi maintenir la strcuture à 11 divisions ?) avec 3 élèves d'ULIS par classe.

- Villeneuve/Yonne : baisse des heures, augmentaton des HSE alors qu'il y a 17 élèves en plus. Il est prévu 9 groupes d'élèves faibles en 6è et 5è. La dotation amènerait à supprimer une classe de 6è ce qui les ferait passer de 20 à 28.

- COURSON LES CARRIERES : ils perdent une 3è ce qui amène les classes à 30. Il faut faire 4 groupes avec 3 professeurs de maths. Barrettes à faire pour les 6è et 5è. 

- collège de PUISAYE : effectifs qui vont être encore pire que lorsqu'il y avait le ste de Bléneau si on ne fait rien.

Autres infos :

Heures pour les « aides de niveau » et Allocation Progressive de Moyens :

Ces dotations complémentaires sont distribuées suivant différents facteurs (IPS, Ulis, SEGPA, effectifs.).

Les critères évoqués et méthodologie

o Le seuil des classes est fixé à 30

o L’historique est pris en compte

o Attente des confirmations des effectifs en juin sur l’ensemble des collèges

Notre déclaration en pièce jointe.

 

 

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