Nous avons d'abord interrogé le Dasen sur des questions générales avant d'aborder les situations individuelles particulières que les collègues nous avaient confiées :

1/ Comment se fait-il que nous n'ayons pas plus de stagiaires lauréats du concours pour la rentrée prochaine, dans la mesure où nous avons de forts besoins, que les permutations pour sortir sont insuffisantes (bien que meilleures cette année (voir article ICI et ICI )) et que les exeats bien trop limités par rapport aux demandes (150 au lieu de 128 l'année dernière) ?

Dasen : " Il faut que nous soyons en capacité d'absorber, pour expliquer ce terme, avoir des supports pour les accueillir sans bloquer le mouvement et les capacités de les encadrer, les former et souvent, ils viennent de Côte d'Or et souhaitent y retourner. Ce qui mécaniquement renforce le nombre de demandes d'exeats. L'année où nous en avons accueilli une centaine, ce fut très difficile à la fois pour le mouvement et pour l'encadrement de la formation ( nombre de stagiaires à suivre par formateurs).

Je me réjouis tout de même d'en accueillir une dizaine de plus. C'est un travail qui se fait avec l'arbitrage du rectorat et échange avec les Dasens)

Ce qu'en pense le Se-Unsa :

- il faut se questionner sur le manque de formateurs et les raisons à cela

- de 68 l'année dernière à 75 cette année, c'est peu comme progression ( 7 et non 10)

- il y a bien plus de stagiaires issus de l'Yonne cette année ( au moins 30 % de ce que disait la dasen à la rentrée 2019)

- pourquoi garder des collègues qui demandent leur exeat et aussi dire qu'il n'y a pas assez de supports pour accueillir les stagiaires sans bloquer le mouvement ? Y-a-t-il des besoins ? Oui ? ou non ? Il faudra approfondir cela pour avancer sur la question de la répartition des lauréats au niveau académique et plus en amont au niveau du calendrier, l'année prochaine.

Quelques chiffres :

- 70 stagiaires pour la Côte d'Or ( quasi excédentaire, peu de besoins)

- 75 pour l'Yonne

- 25 pour la Nièvre

- 110 pour la Saône et Loire qui pourtant a du mal à absorber des ineats de l'Yonne car jusqu'à maintenant étaient limite excédentaires

Il y a des contradictions donc des questionnements en suspens ...

En outre :  les départements d'arrivée attendent les promesses d'exeat pour donner leur ineat et les départements de départ tardent à donner leur exeat ce qui retarde l'ineat et qu'en est-il des départements qui donnent leur exeat avant les autres ... Quelle harmonisation ? Quelles priorités ? Qu'en est-il des collègues dont l'ineat est refusé, accordera-t-on d'autres départs ? Jusqu'à quand ?

2/ Quand les collègues seront-ils informés de leur accord ou non d'exeat ?

Dasen : "Souvent c'est juin, nous sommes dans les délais et il est important de prendre le temps d'analyser les situations et de faire des choix justes, équitables qui tiennent vraiment compte des situations humaines, il y a 150 dossiers, 20 de plus que l'année précédente."

Avis donné par le SE-Unsa : mais il faut tout de même tenir compte du fait que les départements qui accueillent les collègues en ineat n'ont pas forcément les mêmes dates pour le déroulement de leur ajustement et il est important et incontournable de ne pas faire rater ce calendrier d'ajustement aux collègues car une affectation fin août est extrêmement difficile, surtout pour organiser un déménagement et une rentrée dans un nouveau lieu.

Nous vous conseillons de demander les dates d'ajustement aux sections SE-Unsa de vos départements d'arrivée afin de solliciter la DSDEN si la réponse de votre exeat n'arrive pas à temps.

Contactez-nous : 89@se-unsa.org et/ou 0640904186   0386521327

3/ Nous expliquons ensuite les critères de classement des dossiers que nous présentons en détail ( nous allons vous présenter seulement nos critères, pour des informations individuelles nous contacter)

- Nous souhaitons le maintien de 2  critères supplémentaires que le Se-unsa avait demandés à Mme la Dasen, en audience et en CAPD, les année passées :

* Grand éloignement du conjoint auquel s'ajoute ensuite des années de disponibilité (le.la colllègue ne reviendra pas, est en effort financier, à un moment, il faut laisser partir). 

* présence depuis de nombreuses années dans le département, souvent dix ans et plus, pas forcément beaucoup de barème si pas de rapprochement de conjoint et enfants pas pris en compte au-delà de 18 ans ou pas d'enfants, il faut ouvrir un peu les portes pour quelques collègues qui renouvellent leur demande chaque année. 

Le département doit donner ce signe positif d'ouverture possible, même si c'est peu chaque année.

"Le Dasen ne s'oppose pas à la conservation de ces critères."

Ensuite : des critères déjà connus de priorité :

* séparation du conjoint, enfants (nombre, âge), situation du conjoint (horaires, impossibilité de mobilité) avec le nombre d'années de séparation

* dossier avec notification handicap et prendre en compte les dossiers qui n'ont pas encore reçu leur notification qui ont déjà été lézés lors des permutations informatisées

*situations sociales et d'urgence

Nous avons ainsi présenté en détail tous les dossiers qui entraient dans ces critères car le but n'est pas de renouveler les permutations informatisées "mathématiques" mais de tenir compte de situation "humaines" qui échappent au logiciel.

Si vous avez d'autres questions sur le fonctionnement des exeats, contactez-nous, n'hésitez pas (vous pouvez encore nous envoyer votre dossier au 89@se-unsa.org)

!!! D'autre part, si vous avez votre exeat, merci de nous le faire savoir, car depuis la nouvelle loi de la fonction publique, aucune infomation individuelle n'est donnée aux représentants du personnel et nous ne savons jamais si vous êtes partis ou non, cela nous permet de remettre à jour nos fichiers et de vous accueillir avec qualité dans votre nouveau département.

En attendant, bien amicalement à tous et restez chez vous ! sauf ... si vous gardez des enfants de soignants :)