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CTSD du 5 février : moyens des collèges
Aujourd'hui, le CTSD "moyens des collèges s'est tenu", le SE-Unsa est intervenu sur toutes les situations alarmantes que les collègues lui avaient transmises et a rappelé dans sa déclaration liminaire (ci-jointe) le contexte très inquiétant de l'ensemble du second degré, tant collèges que lycées.
Réformes mise en place dans des conditions catastrophiques, situation maintenant envenimée par des annonces de DHG, loin d'être à la hauteur des besoins de la réforme des lycées et d'un enseignement serein dans les collèges.
Baisse de 150h pour les collèges de l'Yonne, d'autant plus que la DSDEN garde davantage d'heures en réserve. Le SE-Unsa n'est pas d'accord avec cette méthode.
Nous avons également rappelé que des suppressions de classes, concernent des collèges : déjà dans le viseur du conseil départemental et que jamais, un gonflement des effectifs ne va dans le sens du bien des élèves et aussi des professeurs. Les réponses données, comme quoi "la norme est respectée" ne peuvent nous satisfaire ! (30 par classe et 25 en REP sans compter les élèves d'ULIS)
Trop souvent, des problématiques sont renvoyées à l'autonomie de l'établissement ...
Quelle autonomie ? choisir entre des effectifs excessifs par classe ou abandonner les dédoublements, projets, dédoublements, travaux pratique, voire AP remplacé par "devoirs faits" !
Nous parlons : bien être des élèves et des professeurs, projets, aide aux élèves en difficulté en AP, dédoublements en langues, sciences et nous sommes confrontés à un autre langage : "effets de seuil, effectifs moyens, norme, taux de passage moyen dans la classe supérieure ... et élèves d'ULIS peu prévisibles en nombre et pas toujours présents dans les classes ..."
Nous avons également insisté sur notre désaccord avec les nouveaux documents, bien moins précis que les années précédentes, qui ne permettent pas une information et des échanges sérieux avec nos collègues du second degré.
Un autre point : nous nous opposons à l'absence de la comptabilisation des élèves ULIS dans les effectifs globaux du département, ce qui pénalise les effectifs réels et a de multiples incidences, plus le collège est petit, plus les élèves d'Ulis ont un impact sur l'effectif réel des classes et sur le supplément de travail nécessaire : ils sont sur les listes des classes et doivent être comptabilisés dans les effectifs, dans le respect pour nous des textes de l'école inclusive. Cela aboutira dans plusieurs établissements à plus de 30 élèves par classe ce qui n'est pas admissible ni pour ces élèves ni pour leurs professeurs, ni pour leurs AESH !
Le SE-Unsa vous encourage à alerter vos parents d'élèves localement, les médias locaux, à voter contre la répartition de la DHG dans les CA et à demander des audiences si la situation locale le nécessite.
Si dans vos collèges, les effectifs prévus dans vos classes vous amènent à 30 élèves ou plus dans certaines classes, avertissez-nous, nous ferons remonter au rectorat par l'UNSA Education afin que votre situation soit réétudiée et connue.
Réponses de notre DASEN :
"La question des AESH sera étudiée en questions diverses", compte tenu que nous n'avons pas eu le temps pour un véritable échange, nous poursuivrons en audience. Monsieur le DASEN a clairement dit que ce sujet était d'autant plus important qu'il s'agit de personnels dont l'exercice n'est vraiment pas facile." Le SE-Unsa apprécie cette réponse.
- E3C : Dasen : "Il y aura un bilan à faire, cette réforme comporte un certain nombre de points positifs pour les épreuves, il est bon surmonter les craintes d'un contrôle continu trop marqué par l'établissement. Dans parcours sup, la moitié suivent des parcours sélectifs pour lesquels le contrôle continu est pris en compte"
- ULIS : dans l'Yonne, plus 6h aussi si situation de tensions et ULIS (le SE-Unsa n'est pas satisfait de cette mesure, elle est insuffisante)
- UP2A : le DASEN exprime le besoin d'une étude réelle des fonctionnements UP2A existants qui pour lui, ont besoin d'être harmonisés mais le SE-Unsa, bien qu'en admettant ce besoin pense que ces mesures sont urgentes.
- les documents fournis aux organisations syndicales : "Il sera plus facile de comparer d'une année sur l'autre, terme à terme à partir du prochain exercice, les précisions seront données à notre demande (ce point pourra faire l'objet d'inflexion, évolution donc possible).
Il nous est rappelé également que nous sommes le seul département à être invités à un groupe de travail en amont du CTSD "moyens second degré".
- Recours aux heures sup : elles sont souhaitables mais elles ne doivent pas être excessives, les services y sont attentifs.
2/ QUELQUES DATES :
Remontée TRM : du 20/01 au 12/02
CTSD 13 mars
Ouverture mvt 2d degré : 18 mars
3/ QUELQUES ELEMENTS TECHNIQUES
- Baisse effectifs SEGPA : un peu moins de 50 élèves, un peu plus d'élèves que prévu.
"Différentiel entre prévisions et constat de rentrée : cela nous impose d'être précautionneux sur nos moyens car petite incertitude sur ces effectifs."
Nous avons une allocation structurelle = tant de divisions prévues
x26h + surcout langue LV2 (2,5 h par niveau, par ex. plus de groupes d'espagnol car peu de germanistes).
- UP2A
- coordo ULIS (18 ou 21h)
- classes relais
- coordo rep
Puis : part qualitative
xdivisions x3 heures
4/ Situation de certains établissements :
* Denfert Rochereau : baisse de 6 élèves en SEGPA, une division en moins ( - 29h), donc passage à 4 classes, pas de certitude vu qu'il y a passage en CDO du nb d'arrivée en 6è, c'est une capacité, également à Champs Plaisant.
- Calibrage à 64 presque partout
- Collège Albert Minard de Tonnerre : effet d'isolement relatif qui s'ajoute, pour avoir 2 segpas, il faudrait des locaux, pour ouvrir des locaux, on est sur une compétence du CD. La baisse tendancielle de la population collège ne favorise pas l'idée de la construction pour le CD !
- Et la formation ? "Si on est pas certain que le collègue va rester comme titulaire..."
La question du départ en formation est une question qui se pose dans tous les dpts, il va falloir y répondre.
Autres situations :
- Ancy le Franc : petite taille, peu de divisions, une division prévue en moins mais situation suivie attentivement. Perte de 20 h de décharge ? Inférieur à la suppression d'une classe. Une dizaine d'heures ont été laissées en plus (allocation progressive de moyens). Milieu rural où les élèves sont déjà en difficulté et qui se retrouvent dans des effectifs augmentés peu adaptés à cette situation.
Les collègues : trop d'HSA, fractionnement des postes aussi ...
- Albert CAMUS : avec Denfert, prennent des élèves et perdent des heures, 2 dernières rentrées : + 13 puis + 22. La structure prévue pour 700. Là on perd une classe.
AVALLON :
LES CHAUMES à AVALLON : collège
Dasen : "des ajustements seront possible mais pas à ce stade du calendrier."
Organisations syndicales : Comme on va envoyer des moyens de BMP, on va utiliser des TZR et donc baisse des moyens de remplacement, puis, des contractuels, difficiles à trouver (on est loin des lieux de formation)
BRIENON : établissement qui était en REP, à moyens constants
CHABLIS : un peu plus de 27 en 6è, 30 en 5 è et moins dans les autres niveaux,
PAUL FOURREY : création d'ULIS, projet dont les enseignats n'étaient pas au courant …
Dasen souhaite une montée en charge sur les ULIS avec la progressivité nécessaire.
O.S. : Si on maintient une division, c'est au détriment du reste : TP, AP, projets … et donc notre atractivité, la qualité pour nos élèves et le manque d'aide aux élèves dans le besoin.
NOYERS : doublement des HSA avec moitié des enseignats en service partagé, il faudrait transformer en heures postes ( Dasen : cela se décide dans le cœur du TRM des établissements)
PARON : plus de 30 en 3è et ULIS (augmente en capacité divisionnaire et en effectif), presque une centaine d'élèves sup., 15 logements sociaux en cours d'attribution, construction, les moyens périéducatifs d'AED n'ont pas augmenté non plus !)
Mallarmé/Monpezat : nous restons dans les repères qui sont les nôtres (jusqu'à 30!) et sans compter les élèves d'ULIS dans chacun des collèges !
Puisaye-St Fargeau :
3 sites, toutes les classes sont à plus de 30, largement (jusqu'à 34) et des élèves d'ULIS !
Demandent 9h de plus pour dédoubler en français et en allemand (6,5 h et le reste pour l'allemand, pour que l'offre soit continuée sur les 3 sites)
- Dasen : "C'est la complexité de la structure qui doit être analysée, comme on ventile les moyens de façon globale, c'est bcp plus complexe."
- À Bléneau, il y a 4 classes et les 4 sont à plus de 30
St Florentin :
126 élèves en 3 è ? Les collègues en comptent 131 plus les ULIS (4) et 10 potentiels
Il y en a réellement 135 et pas 126. Situation à revoir au prochain CTSD ?
St Georges perd 2 classes de 4è :
23, 25, 27 et 28 en niveaux par ordre croissant, donc Dasen dit que la situation n'est pas inquiétante.
Brièvement questions diverses car il est midi passé ...
AESH : possibilité d'une audience
Le Dasen va essayer d'apporter des réponses, en sollicitant le lycée mutualisateur, il serait bon d'avoir les situations précises.
Le SE-Unsa rappelle qu'il est difficile de fournir des contrats qui après un mois sont encore attendus pas certains collègues et ils ne savent pas toujors quel est leur interlocuteur et le lycée mutualisateur ne répond fréquemment pas ...
En raison de l'horaire, les travaux seront clos sans avoir abordé un certain nombre de questions diverses que le SE-Unsa reposera dans une demande d'audience.
Monsieur le Dasen a proposé de reprendre certains sujets en audience. Mais quand cela lui sera possible.
Commentaire du SE-Unsa : en raison de la suppression des CAPD et CAPA mutations, mobilité et promotions en 2021, les temps d'échange sur les situations des collègues et les problèmes généraux récurrents ainsi que la diffusion des informations, sont concentrés sur des temps de comité technique qui ne leur sont pas dédiés. Les audiences vont donc se multiplier dans la mesure du possible afin d'apporter les réponses auxquelles ont droit nos collègues. Le dialogue social est rendu plus complexe, moins régulier, par cette nouvelle loi fonction publique à laquelle nous nous sommes massivement opposés l'année dernière. Plus d'échange possible sur les situations individuelles en CAPD, mais le SE-Unsa accompagnera toutes les demandes de recours individuelles, des collègues qui en feront la demande et vous informera en ce sens.
Marie Lamoureux et Cecile de Joie