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SE-UNSA 88


 Par SE-UNSA 088
 Le  vendredi 28 mai 2010

L’actuelle "mastérisation" n’est pas viable

 

La fédération UNSA Éducation a rencontré Luc Chatel, ministre de l’Éducation nationale, le 20 mai 2010. Exprimant son point de vue dans le cadre d’un dialogue franc et direct sur les points d’actualité, l’UNSA Éducation, comme elle l’avait fait récemment auprès de Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a indiqué avec force qu’elle considérait que la réforme actuelle de la formation et du recrutement des enseignants ("mastérisation") n’était pas viable.

L’UNSA Éducation, auprès des deux ministres, a rappelé les difficultés considérables que la réforme allait créer à brève échéance pour les futurs professeurs stagiaires et les établissements, mais aussi pour les universités, qu’elles aient ou non intégré un IUFM et pour lesquelles la conception et l’organisation de masters de qualité relevait actuellement de la mission impossible.
En revanche, l’UNSA Éducation refuse de se cantonner à la dénonciation. Elle a donc rappelé les propositions construites et cohérentes qu’elle avait développées avec l’ensemble de ses syndicats nationaux concernés, et notamment sur la place du concours (en fin de première année de master et non en cours de deuxième année, ce qui rend les réorientations impossibles en pratique) et le minimum d’un tiers temps de formation professionnelle, pris sur les obligations hebdomadaires de service, pour les professeurs stagiaires.
Sur ce dossier essentiel, l’UNSA Éducation est prête à l’urgente négociation que la situation actuelle devrait imposer.

Communiqué de l’UNSA Education du 21 mai 2010.