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SE-UNSA 88


 Par SE-UNSA 088
 Le  vendredi 7 mai 2010

Rigueur budgétaire et sociale : la crise a bon dos

 

Prenant prétexte de la crise grecque et de la nécessité de réformer à temps, le Premier ministre François Fillon vient d’annoncer un tour de vis sévère sur les dépenses publiques et sociales. Sont ainsi visés le budget de l’État, mais également les budgets des collectivités territoriales et les dépenses sociales.

La fédération UNSA Éducation souligne que le budget de l’État — et singulièrement celui de l’Éducation nationale — a été durement frappé par les compressions budgétaires dans une période où la puissance publique n’a pas ménagé son soutien aux institutions financières en difficulté en raison d’investissements spéculatifs hasardeux.
L’UNSA Education rappelle que le rééquilibrage passe par les recettes fiscales. À cet égard, si François Fillon a évoqué la remise en cause certaines niches fiscales, il est resté muet sur la remise en cause de la loi TEPA dont le bouclier fiscal est l’élément le plus emblématique.

La fédération UNSA Éducation, pour sa part, continuera à agir pour que, dans un contexte de crise économique et sociale, les politiques publiques en matière d’éducation, de jeunesse et de culture soient assumées pleinement. Cela exclut des coupes qui se traduiraient nécessairement par un affaiblissement de la qualité du service public voire d’injustifiables abandons de missions.