L’Université d’Artois avait décidé de la fermeture de l’antenne IUFM de Douai. Elle illustrait ainsi ce que le SE-UNSA dénonçait depuis des mois : la disparition pure et simple des IUFM. La mobilisation s’est vite organisée localement, associant élus politiques, enseignants et organisations syndicales (l’UNSA-Education étant en première ligne).
Valérie Pécresse est donc intervenue indiquant qu’ « elle demandait au Recteur de réunir l’ensemble des universités du Nord et de discuter avec elles du schéma directeur régional de la formation des maîtres. »
Elle a ainsi obtenu du Président de l’Université l’assurance du maintien de cette antenne de proximité.
Ne nous y trompons pas. Il s’agit là d’un coup politique s’appuyant sur le fait que l’IUFM de Douai accueille bon an mal an 1400 étudiants et stagiaires. Aura-t-on le même traitement pour des antennes de moindre taille ? Assurément non. Les universités sont autonomes et décident de leur fonctionnement.