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Après 8 mois d’interruption, les discussions ont repris au ministère de l’Éducation nationale sur les mesures de revalorisation 2021. Mardi 13 octobre, le DGRH a présenté les bases concrètes de la discussion : indemnité d’équipement informatique, prime d’attractivité, amélioration des passages à la hors-classe et des mesures catégorielles Une nouvelle réunion aura lieu lundi 19 octobre et le ministre devrait s’exprimer la semaine du 9 novembre.
Premier constat positif, le ministère a choisi de déminer l’agenda social en abandonnant le principe des contreparties (ni heures supplémentaires pour assurer des remplacements, ni enveloppe pour financer des formations sur les vacances scolaires comme c’était prévu en février). Le ministère crée ainsi les conditions d’une discussion plus sereine.
Le SE-Unsa salue la création d’une indemnité d’équipement informatique de 150 euros tous les ans qui devrait figurer sur la fiche de paye de février ou mars 2021. Alors qu’il est prévu dans le document initial qu’elle soit destinée aux « enseignants devant élèves », le SE-Unsa revendique qu’elle concerne bien les PsyEN, et CPE, enseignants des Rased, conseillers pédagogiques…qui utilisent leur matériel dans le cadre de leurs missions.
La prime d’attractivité ciblera le début de la carrière des corps enseignants, CPe et PSYEN. Elle entrerait en vigueur en mai 2021. Quatre scénarios allant d’une répartition de l’enveloppe 2021 sur les personnels de 1 à 9 ans de carrière jusqu’aux personnels de 1 à 18 ans de carrière ont été présentés. Pour le SE-Unsa, ces propositions constituent une première étape nécessaire pour permettre le rattrapage de la rémunération des personnels des autres ministères et de celle des enseignants des autres pays européens. Pour le SE-Unsa, cette première marche doit être suivie d’autres dans le cadre d’une loi de programmation plusieurs fois évoquée par le ministre.
Lors cette première réunion, le SE-Unsa a rappelé la nécessité de travailler à combler les écarts de rémunérations entre des corps enseignants et assimilés ainsi qu’entre les femmes et les hommes. Il a également insisté sur l’obligation de porter un effort en direction des AESH. Il n’est pas possible de laisser de côté, celles et ceux qui perçoivent un salaire moyen de 760€/mois.
Pour le SE-Unsa, d’autres chantiers devront également aboutir dans le cadre d’une loi pluriannuelle. Le rendez-vous de la revalorisation plusieurs fois reporté, ne devra pas se terminer en rendez-vous manqué. Pour le SE-Unsa, lorsque la Nation revalorise ses personnels, elle les reconnaît, les respecte et investit dans son avenir.
Paris, le 13 octobre 2020
Stéphane Crochet
Secrétaire général
Attachée de presse :
Brigitte Biardoux
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