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SE-UNSA 88


 Par SE-UNSA 088
 Le  samedi 28 mars 2020

Annonces du ministre Blanquer /carte scolaire : pour le SE-Unsa, il faut des moyens supplémentaires

 

 

 
Vendredi 27 mars, le ministre a fait des annonces concernant les opérations de carte scolaire qui débutent dans le premier degré.
 
À la rentrée prochaine, il n’y aurait "aucune fermeture de classe en milieu rural à l'école primaire sans l'accord du maire" et "en milieu urbain on va aussi reconsidérer l'équilibre des ouvertures et fermetures".

Pour le SE-Unsa, ces dernières annonces doivent s’accompagner de moyens supplémentaires. En effet, la dotation nationale pour le 1er degré ne permettait déjà pas d’atteindre les multiples objectifs affichés.  Sans enveloppe complémentaire, les annonces de ce jour conduiraient à des choix locaux inacceptables pour le SE-Unsa. Elles devraient en effet, être financées par une récupération de moyens sur les autres types de postes parmi lesquels les postes de Rased et de remplaçants par exemple. De la même manière, le SE-Unsa rappelle qu’il faut des moyens supplémentaires pour le second degré où la démographie est en hausse.

Toutes les mesures qui permettent de s’éviter des conflits en cette période de crise sont bonnes à prendre mais elles ne doivent pas hypothéquer la capacité de l’école à relever le défi de la réussite scolaire après la crise. Pour les élèves les plus fragiles, les écoles auront encore plus besoin de ces postes qui se voient moins que les classes mais qui sont pourtant fondamentaux. Le SE-Unsa attend des garanties.

Tant mieux pour les écoles, les collègues et les communes concernés !

Mais le SE Unsa 88 regrette que cette décision soit  bien tardive car :

- elle fait porter la responsabilité de fermeture de classe sur les maires - encore en campagne électorale !

- elle discrédite le travail des services de l'Education Nationale et des organisations syndicales qui ont beaucoup travaillé sur les documents de l'administration pour préparer le CTSD.

- elle arrive tardivement et oblige les services de la DSDEN à recommencer un travail fastidieux d'analyse et de répartition des postes.

- elle risque de retarder les opérations de mouvement.

- quid de ces postes l'an prochain..?