Retour à l'article normal

SE-UNSA 88


 Par SE-UNSA 088
 Le  vendredi 1er février 2019

CTSD du 28.01.19 CARTE SCOLAIRE compte rendu du Se-Unsa

 

Rappel de l' Ordre du jour de ce CTSD :

– Installation de la nouvelle assemblée.
– Règlement intérieur.
– Approbation du procès-verbal du CTSD du 15 octobre 2018.
– Mouvement 2019 des enseignants du 1er degré :
présentation des éléments de barème
– Préparation de la rentrée 2019 dans le 1er et le 2nd degré.
– Questions diverses

 

Après les déclarations des différentes organisations syndicales (en PJ celle de l'Unsa), M. le DASEN procède à "l'installation de la nouvelle assemblée". Suite aux élections professionnelles, l'Unsa dispose de deux sièges de titulaires et de deux sièges de suppléants : vous êtes ainsi représentés par : Catherine Renard et Franck Pannozzo (titulaires) et par Anne-Lise Legrand et Alain Wuillaume (suppléants)

MOUVEMENT 2019 des enseignants : présentation du barème.

Un groupe de travail s'était brièvement tenu lundi dernier (après le GT carte scolaire) au cours duquel nous avons discuté des nouvelles priorités légales à mettre en place pour le prochain mouvement des PE. Mme Etienne, secrétaire générale, refuse la proposition de la FSU (soutenue par le SE-Unsa et le Sgen) d'un nouveau groupe de travail spécifique pour affiner ce qui nous avait semblé un peu précipité. 

Mme Etienne refuse cette proposition, arguant qu'il est nécessaire d'informer rapidement les collègues des nouvelles mesures, même si le nouveau logiciel ne sera ouvert que fin mars. Elle souhaite appliquer le barème et affecter les enseignants le plus possible sur des postes définitifs.

M. le DASEN ajoute que le système est assurément perfectible et que des ajustements pourront être faits l'an prochain, après l'expérimentation et peut-être même pendant le mouvement : on peut prévoir un Gt en cours d'année pour affiner le barème pour l'an prochain.

Les différentes organisations syndicales votent contre.

CARTE SCOLAIRE PREMIER DEGRE : 

M. le Dasen présente la situation :

" La baisse démographique et la paupérisation du département sont indépendantes de notre volonté, et ce, quelle que soit l'agitation des uns et des autres...(allusion aux personnes qui manifestent devant la DSDEN ? à certaines organisations syndicales ? ) On ne peut lutter que contre les conséquences scolaires de la paupérisation sur les apprentissages. Les suppressions sont le fait de l'absence d'élèves, et si l'écart s'accentue entre les zones denses et moins denses, les bourgs comme Mirecourt ou Bruyères sont aussi touchés.

ll faut adapter les moyens : l'académie a obtenu de ne rendre aucun poste, alors qu'un calcul purement comptable pouvait supprimer 160 postes... Cette dotation a zéro est une opportunité même si les deux départements ruraux (88 et 55) ont donné des moyens à 54 et 57". (-15 postes pour les Vosges)

Le taux d'encadrement (P/E) est en hausse ! Même après les suppressions...

"Rien ne sert de crier et de s'agiter" dans des "combats d'arrière garde" : il faut encore un effort sur le réseau pour permettre un accès dans des conditions relativement satisfaisantes à l'éducation dans le service public, il faut donc chercher le "durable" dans les bâtiments et les postes."

Si Monsieur le DASEN est "garant des deniers publics", ses choix ne sont pas que comptables mais tiennent compte des situations de chaque école.

Conséquences et choix de M. le DASEN :

- consolidation des aides pédagogiques implantées en septembre pour accompagner les regroupements (Ecole de Raves)

- prise en compte des mesures ministérielles (CP et CE1 à 12 en REP et REP +) : déjà anticipées l'an passé : une seule création de poste à Louis Pergaud Epinal pour suivre la hausse des effectifs 

- cette année, préservation des PDMQDC, (tant que possible..), soit 21 postes

- développement d'une brigade d'intervention rurale pour atteindre deux postes par circonscription : lutte contre l'isolement des petites écoles et plus-value pédagogique.

"On voit le bout de l'aménagement du réseau des écoles, même s'il reste du travail à faire, notamment dans le secteur de Bruyères. Le but n'est pas de désertifier le territoire mais de suivre les évolutions sociales par un travail de sectorisation qui permette d'avoir plus d'enseignants où c'est nécessaire."

Il souligne également "qu'il y a moins de propositions de suppressions de postes que l'an passé."

 

TRAVAIL SUR LA CARTE SCOLAIRE :

Le travail a été commencé avec l'administration au Gt du lundi 21 janvier. Il devait être poursuivi au CTSD du mercredi 23 janvier que deux Organisations syndicales (FO et FSU) ont choisi de boycotter, ce qui a annulé la réunion faute de quorum.

Quels qu'aient été leurs arguments, le problème est que nous n'avons plus eu alors que ce CTSD du lundi 28 pour tenter de négocier et revoir les situations.

Selon nous, il aurait été préférable de se réunir le mercredi, de voter contre le projet présenté pour se réunir à nouveau le 28 et avoir ainsi 3 occasions de vous représenter plutôt que 2.

Les situations de chaque école sont revues circo par circo et les OS présentent leurs arguments. Le Se-Unsa avait déjà bien marqué sa présence au Gt de lundi, mais Franck Pannozzo défend à nouveau les nombreuses situations que vous nous avez confiées.

Pour finir, M. le Dasen maintient 16 postes, en réduisant les 17 postes de remplaçants prévus à un seul poste de remplaçant sur la circonscription de Saint-Dié.

Après une suspension de séance, nous proposons en intersyndicale de réduire les brigades ruralité pour maintenir 7 postes supplémentaires avec une liste de propositions. Mais celle-ci est refusée par M. le DASEN qui souligne avoir maintenu déjà 24 postes depuis le premier GT.

Il veut maintenir les BIR (Brigades Intervention Ruralité) "car c'est un outil majeur pour rompre l'isolement des enseignants" ( ex. école à 2 classes et 4 niveaux chacune...) et souhaite deux postes par circonscription

Au total, ce sont donc 37 postes qui seront fermés à la rentrée prochaine et  22 ouvertures de postes (voir ici notre récapitulatif)

+1 remplaçant ( circo de Saint Dié)

+13 ouvertures de classes (hausse d’effectifs liés à la démographie ou transfert d'élèves d’écoles fermées à proximité)

+ 6 postes BRI (brigade renfort ruralité)

+ 1 dédoublement de CP REP + (hausse effectifs)

+ 1 poste d'encadrement pédagogique

Toutes les organisations syndicales votent contre ce projet, qui sera soumis au CDEN du 4 février.

Compte rendu de Catherine Renard,
secrétaire départementale du Se Unsa 88
et de l'Unsa Education 88.

Pour toute question : 88@se-unsa.org

Les propos en italiques sont ceux tenus par M.le Dasen.