Retour à l'article normal

SE-UNSA 88


 Par SE-UNSA 088
 Le  vendredi 9 novembre 2018

En grève le 12 novembre !

 

RASSEMBLEMENT ET MANIFESTATION

LUNDI  12 NOVEMBRE

A 14 HEURES

DEVANT LA PREFECTURE D'EPINAL

Un ministre sur tous les fronts, des annonces à foison, une réalité budgétaire bien triste pourtant. L’Éducation n’est plus la priorité du gouvernement.

Le verdict est tombé, loin des effets de manche, des postes sont supprimés dans les ministères qui prennent en charge la jeunesse :

  • - 1 800 postes dans l’Education nationale,
  • - 50 dans l’enseignement agricole (ce qui représente une suppression similaire à celle de l’Éducation Nationale),
  • - 1 600 envisagés, sur le quinquennat, dans le champ Jeunesse et Sport.

La coupe est franche et nette.

Même l’Enseignement Supérieur n’est pas préservé. L’augmentation de son budget est en trompe l’œil : les 500 millions d’euros seront insuffisants au regard des moyens nécessaires pour relever les défis auxquels nous sommes confrontés : accompagnement des étudiants, ouverture des places nécessaires, reconnaissance des personnels.

Dans l’Education nationale, le chiffre des suppressions de postes cache des situations différentes :

- 2 450 postes dans le 2nd degré confronté à une hausse démographique,

- 400 postes d’administratifs s’ajoutant à celles de l’an dernier et

+ 2 325 postes dans le 1er degré. Déshabiller l’un pour habiller quelque peu l’autre est donc la boussole qui pilote le ministère de l’Éducation Nationale

Ce budget marque symboliquement une rupture dans la politique gouvernementale. L’Education de la jeunesse n’est plus aujourd’hui la priorité.

Ce budget ne porte pas une politique éducative ambitieuse. Les organisations syndicales FSU, SGEN-CFDT, UNSA Éducation appellent les personnels à exprimer leurs inquiétudes pour l’avenir de l’École comme leur exaspération.

Elles appellent l’ensemble des personnels à se mettre en grève et à participer aux manifestations et rassemblements prévus le 12 novembre pour demander au gouvernement un autre budget pour l’enseignement scolaire public et une politique éducative à l’écoute des personnels .

Grève le 12 novembre 2018.

Ce sera l’occasion de montrer notre opposition aux choix budgétaires proposés et de demander au gouvernement de renoncer à ce projet.

Lettre déclaration d’intention de grève

(en PJ en bas de cet article))

 

Qui doit l’envoyer ?

  • 1er degré : les collègues qui sont en charge d’une classe ce jour-là.
  • 2nd  degré : pas besoin d’envoyer de déclaration.

A qui 

La déclaration est à envoyer à l’IEN par courrier postal ou par la voie de votre messagerie électronique professionnelle, ce qui est à présent autorisé par circulaire ministérielle.

Quand ?

L’envoi doit se faire 48h avant le jour de grève, incluant au moins un jour de classe. Donc avant le jeudi 8 novembre minuit.

Pourquoi ?

Cette déclaration d'intention sert à l'organisation du service minimum d'accueil(obligatoire si + 25 % de grévistes) , notamment pour les communes.

Information aux familles

L'information donnée aux parents par écrit doit être basique. Cela peut se faire sous la forme suivante :

" En raison d'un mouvement social, votre enfant n'aura pas classe le lundi 12 novembre. Merci de votre compréhension."

Organisation du service d'accueil

La loi n°2008-790 du 20 août 2008 institue un droit d'accueil pour les élèves des écoles maternelles et élémentaires pendant le temps scolaire. La circulaire d'application n°2008-111 du 26 août 2008 en précise les conditions de mise en oeuvre.

"L'autorité administrative communique sans délai au maire, pour chaque école, le nombre de personnes ayant fait cette déclaration et exerçant dans la commune."

"La commune met en place le service d'accueil à destination des élèves d'une école maternelle ou élémentaire publique située sur son territoire lorsque le nombre des personnes qui ont déclaré leur intention de participe à la grève est égal ou supérieur à 25% du nombre des personnes qui exercent des fonctions d'enseignement dans cette école."

"Les familles sont informées des modalités d'organisation du service d'accueil dans la commune par la commune et, le cas échéant, par les maires d'arrondissement."

Droit et devoir du directeur

Le directeur n'est pas tenu d'être présent le jour de la grève, ce n'est pas un personnel réquisitionnable. Il n'a pas la responsabilité de l'organisation du service d'accueil organisé par la mairie, mais il organise le service des enseignants non grévistes. Ce n'est pas à lui de gérer l'information aux familles concernant le dispositif mis en place pendant ce service d'accueil municipal.

S'il est gréviste, il prévoit et affiche un tableau de service du personnel non gréviste pour la surveillance et l'accès aux locaux. Il fait émarger ce tableau par les collègues qui seront concernés.

 

Cas de moins de 25% de grévistes :
a) le directeur est gréviste : il prévoit et affiche un tableau de service du personnel non gréviste pour la surveillance et l'accès aux locaux. Il fait émarger ce tableau par les collègues qui seront concernés
b) le directeur n'est pas gréviste : il organise l'accueil de l’ensemble des élèves qui se présenteraient.

 

Cas de plus de 25% de grévistes  mais sans que l’ensemble des collègues soit gréviste :
a) le directeur est gréviste : il prévoit et affiche un tableau de service du personnel non gréviste pour la surveillance et l'accès aux locaux. Il fait émarger ce tableau par les collègues qui seront concernés
b) le directeur n'est pas gréviste : il s’intègre dans le tableau de service prévu pour l’accueil des élèves des non grévistes.  Le service d’accueil est organisé par la mairie

 

Cas où tous les collègues sont grévistes :
Le directeur n’a pas d’organisation particulière à assurer. La mairie assure le service d’accueil.
Par contre, Il est préférable de prévenir par écrit les familles de l'absence des enseignants au moins la veille. 

 

Cas particulier des enseignants du 1er degré en établissements spécialisés : le chef d’établissement doit assurer la sécurité des élèves. Il est préférable de le prévenir de son absence