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SE-UNSA 88


 Par SE-UNSA 088
 Le  lundi 12 février 2018

CDEN du 12 février 2018

 

Vous trouverez ci-dessous notre  :

Déclaration CDEN 12 février 2018

Même si l’UNSA Education  a pointé auprès de Monsieur le  DASEN des situations litigieuses de répartitions, d'effectifs, ou d'inadaptation des locaux, après les fermetures éventuelles, l’Unsa Education estime que la carte scolaire a évolué positivement au fur et à mesure des différentes réunions de travail.

En effet,  de 113  suppressions de classes annoncées, « seules » 51 fermeront effectivement à la rentrée prochaine. . Ce résultat est le résultat de nombreuses interventions des organisations syndicales, des parents, des communes et au dialogue social, et aussi le résultat d’une dotation bienveillante, puisqu’en ne s’en tenant qu’aux chiffres et aux effectifs, avec une perte de près de 900 élèves, c’est plus de 40 postes qui auraient pu être supprimés dans les Vosges, or le département n’en rend que 5.

Si certaines fermetures de classe sont rendues inévitables par le faible effectif et le peu de perspective sur les années suivantes, d’autres ont obtenu un sursis du fait de discussions encore en cours entre les  communes ou pour des raisons de locaux ou de contexte social.

Les moyens rendus disponibles par la non suppression de 35 postes permettent aussi des dispositifs  intéressants pour les élèves. Ainsi, l’Unsa Education apprécie que se mettent en place des dispositifs d’accueils des tout petits et des dédoublements en zone d’éducation prioritaire. Avec ce bémol cependant : l’Unsa Education a alerté Monsieur le DASEN sur les conséquences possibles de l'application des directives ministérielles de dédoublement des classes de CP et CE1 :  les orientations ministérielles sont dogmatiques,  nous réclamons que chaque équipe pédagogique puisse décider en concertation avec les équipes de circonscription de ce qui lui semble le plus efficace pour les élèves à savoir un PDMQDC ou un cp/ce1 dédoublé avec une vigilance particulière sur les effectifs moyens par classe des cycles 3.

L’Unsa Education apprécie que les moyens « plus de maîtres que de classes » aient été préservés, que des postes aient été implantés au titre de la ruralité ;de plus, chaque circonscription aura un remplaçant pour permettre aux collègues enseignants d’aller en formation.

Monsieur le DASEN a rappelé « l’hémorragie dramatique et angoissante » des effectifs dans les Vosges, avec une chute démographique de plus de 800 élèves par an pour les années à venir…

L’UNSA Education est favorable au projet de créer des écoles solides de 4 à 6 classes, dans l’intérêt des élèves, des familles et des personnels et souhaite participer à une réflexion sur un maillage équilibré des écoles, en visant des structures de 3 ou 4 classes, car les réponses pédagogiques sont plus compliquées à mettre en place dans les écoles à 2 classes de 4 niveaux chacune, et pour les élèves et pour les personnels.

 Nous nous satisfaisons que les échanges qui ont eu lieu en groupe travail, en instances, dans les écoles et à la DSDEN aient pu infléchir quelques décisions. En revanche, parce que la dotation n'est pas à la hauteur des enjeux pour le département et de la priorité au 1er degré - parce que les orientations ministérielles nient l'expertise des équipes enseignantes et de circonscription, l'UNSA Education s’est abstenu dans le vote sur cette carte scolaire.