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SE-UNSA 88


 Par SE-UNSA 088
 Le  jeudi 1er février 2018

CTSD Second degré

 

Pour le premier degré, un nouveau CTSD est prévu le jeudi 8 février car tous les syndicats ont voté CONTRE le projet présenté le 30 janvier. Conformément aux instructions officielles, le Se Unsa ne publie pas les documents de travail confidentiels mais informe et discute avec les collègues concernés. Pour plus de renseignements, prenez contact avec nous.

COMPTE RENDU DU CTSD DU 31/01/2018

pour le second degré

1/ QUELQUES CHIFFRES ET LEURS COMMENTAIRES

  Effectifs collège + SEGPA

     DGE (collège + SEGPA)

                        IMP

Constatés en Novembre 2017

(hors ULIS)

Prévisionnel 2018

(ULIS inclus)

Constatée en Novembre 2017

(HP + HSA)

Prévisionnel 2018

 

Constatées en Novembre 2017

Prévisionnel 2018

14 748

15 037

19 988

19750

258,25

284,75

 

 

-         Ces chiffres n’ont pas été  donnés par l’Administration mais calculés par l’Unsa Education.  En plus, on nous fait comparer des données qui ne sont pas les mêmes : des effectifs hors Ulis avec des effectifs avec Ulis !

-         On constate donc une hausse des effectifs qui est en partie fictive ! On dénombre 409 SEGPA pour 14 628 collégiens.

-         En comparaison, on note la diminution de la DGE totale de – 238 heures alors qu’on nous annonce 26 postes supplémentaires !

-         En parallèle, on constate sur les établissements comme Bruyères, Chatenois, Cornimont, Eloyes, Fraize, Golbey, Lamarche, Rambervilliers, Vagney et Xertigny des hausses ou des maintiens d’effectifs concordant avec de fortes baisses de la DGE.  L’exemple le plus parlant est Bruyères : + 33 en termes d’effectifs et – 40 heures dans la DGE !

-         On nous a dit que les moyens correspondants aux 26 postes ne sont  pas encore distribués  et que les DGE seront encore regardées en Juin et en Septembre ! Par parenthèse, ce n’est pas le discours tenu dans les établissements ! Pourquoi une telle différence ?  L’Administration se garderait de la marge en fonction des effectifs constatés et pour financer …les bilangues, les temps partiels, les heures labo, les mutations (départ d’un agrégé remplacé par un certifié avec plus d’heures… par exemples) La liste est longue ! Est-ce l’aveu que des postes ne seront donc pas créés ou crées à minima ! Il faudra être vigilant au prochain CTSD sur l’effective création de ces postes !

2/ les IMP

-         Les demandes d’IMP sont très variables selon les établissements ! Bruyères en demande 10.75 quand Bains en reçoit que 2.5 ! Il y a un lien avec la taille de l’établissement mais aussi avec la politique de l’établissement qui transforme les IMP  en HSE ce qui fait disparaître les missions qu’on peut assigner aux collègues dans le cadre de la politique du Ministère comme la laïcité, les devoirs faits … qui réclament des coordinateurs !

3/ la SEGPA

-         La situation des SEGPA nous alerte : 6 sur 10 perdent des effectifs et des moyens conséquents ! L’exemple le plus flagrant est encore Bruyères avec -10 élèves et – 50 heures d’enseignement !

-         Les SEGPA  de Remiremont, du Thillot et de Xertigny sont moins impactées !

-         On peut donc se poser des questions sur leur pérennité malgré les gages rassurants de l’Administration que nous avons interrogée ! la pression sur les collègues du Primaire par les Inspecteurs, la difficulté du montage des dossiers pour au bout essuyer un refus parental, l’inclusion rampante dans le collège par le biais des cycles, tout concorde à un effritement du recrutement ! Faire le parallèle avec le sort des RASED dans le Primaire n’est donc pas fortuit !

4/ ULIS et ENSEIGNEMENTS SPECIALISES

Les effectifs se répartissent de la façon suivante :

Dispositifs

Effectifs

ECOLE

480

COLLEGE

309

IME

559

ITEP

70

 

Nous sommes en attente de la création de 3 ULIS ! Le secteur de Vittel est visé !

5/ POSTES VACANTS

Il y avait 18 postes vacants non pourvus en début d’année ! 9 contractuels ont été embauchés depuis mais il reste 9 postes vacants encore aujourd’hui et certains postes, par leur éloignement, ne trouvent pas preneur auprès d’éventuels contractuels.