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SE-UNSA 88


 Par SE-UNSA 088
 Le  vendredi 30 novembre 2012

Les Responsables Locaux d’Enseignement (RLE) en milieu pénitentiaire sont mécontents

 

Les tâches qui incombent aux RLE en milieu pénitentiaire n’ont cessé de croître au fil du temps. La nécessité de la vie en milieu pénitentiaire et des demandes multiformes des administrations imposent de la disponibilité et une grande réactivité pour répondre de la manière la plus adéquate aux demandes et situations diverses auxquelles ils sont confrontés et ce souvent en sus de leurs 21 heures de cours dans le cas d’un poste unique d’enseignant à temps plein par exemple (le cas d’une bonne partie des établissements)… Bien qu’endossant de grandes responsabilités, le RLE les accomplit sans la reconnaissance que lui confèrerait un véritable statut. La convention du 8/12/2011, loin de répondre à cette attente, impose de nouvelles tâches et ignore cette revendication. Devons-nous en rester là ? 

Ces collègues ont déjà exprimé une première fois leur mécontentement en janvier 2012 en bloquant des remontées d’enquête. Suite à ce mouvement social, la DGESCO et la DGRH ont mis en place, le 27 mars dernier, un groupe de travail sur les conditions d'exercice et l'évolution des missions des responsables locaux d'enseignements (RLE). Il avait été alors convenu que les travaux reprendraient dès cette rentrée scolaire pour faire émerger de manière claire la charge de travail et les tâches propres aux RLE. A ce jour ce dossier est en suspens et aucune date de réunion n’est programmée. Nos collègues qui exercent dans ces établissements pénitentiaires sont porteurs de propositions. Leur impatience grandit. Ils souhaitent être entendus. Le SE-Unsa les soutient. Le secrétaire général du SE-Unsa a écrit au ministre pour lui  demander de réunir sans tarder ce groupe de travail.