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SE-UNSA 88


 Par SE-UNSA 088
 Le  jeudi 3 novembre 2011

Élections : la dynamique UNSA

 


Les élections du 20 octobre, dans l’essentiel des Fonctions publiques d’État et Hospitalière, constituaient un test. En effet, lorsque près de 3,5 millions de salariés choisissent l’organisation syndicale qui les représente, leur vote a des répercussions, bien au-delà de leur secteur, sur toute la scène nationale interprofessionnelle.

L’UNSA franchit haut la main cette échéance à l’État (au moment où nous mettons sous presse, nous n’avons pas les résultats des votes à la fonction publique hospitalière, nous les publierons ultérieurement). Partout, ses fédérations et syndicats progressent, parfois spectaculairement :

- à l’Éducation nationale, avec un gain de 2,2 points, l’UNSA confirme sa seconde place ;
- au ministère du Travail, elle progresse de 8,45 points et devient la deuxième organisation,
- au ministère de la Défense nationale, l’UNSA se hisse à la seconde place en alliance avec la CFE-CGC ;
- à l’Agriculture, nous confortons notre troisième place avec un gain de 5,4 points ;
- au ministère des Finances et de l’Industrie, en alliance avec la CFTC, nous gagnons notre représentativité
- à la Poste, une liste commune UNSA-CGC gagne aussi sa représentativité ;
- au ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement (MEDDTL), l’UNSA gagne 7 points et devient troisième syndicat ;
- au ministère Santé, Jeunesse, Solidarités, l’UNSA est première, elle le devient aussi à la Caisse des Dépôts et Consignations, à la CNIL, à l’INPES, à l’INPI ;
- à l’Aviation civile, l’UNSA gagne 11 points et devient la deuxième organisation.

Le travail de nos militantes et militants, dont il faut saluer l’engagement, est derrière ce résultat. Mais cette percée s’inscrit dans une série qui aura vu l’UNSA progresser dans nombre d’entreprises (RATP, SNCF, Casino, Leader Price, Air France, Manpower, Rhodia, etc.) Il n’est donc pas exagéré de parler d’une dynamique UNSA. Celle-ci n’a rien d’automatique : l’engagement militant, la capacité à nous tourner vers les salariés, à faire connaitre et vivre notre projet syndical, la conditionnent. C’est ce que notre congrès de Pau, placé sous le signe du « Plus fort l’UNSA ! », nous a donné mandat de réaliser en construisant un outil syndical utile, rassembleur des réformistes, gagnant le plus de représentativité possible.

Pour cela, il nous reste à réussir les scrutins du 22 novembre au ministère de la Justice et à France Télécom qui complèteront la série « Fonction publique », et à préparer les élections de décembre 2012 où voteront les salariés des très petites entreprises.

Luc Bérille Secrétaire Général de l'UNSA

Éditorial à paraitre dans UNSA Magazine