Retour à l'article normal

SE-UNSA 88


 Par SE-UNSA 088
 Le  lundi 19 septembre 2011

Cnal : L’Ecole publique n’a pas de prix !

 

     En cette rentrée, l’offensive visant à déstabiliser l’Ecole publique se confirme. Le gouvernement qui lui a déjà fait perdre, en 4 ans, une bonne partie de ses moyens, s’entête pour 2012 dans sa politique de suppressions de postes.

Dans le même temps, les écoles privées ont été épargnées, voire encouragées, et les officines de cours payants, soutenues. Désormais, ce sont les groupes de pressions parmi les plus libéraux qui encouragent la logique du toujours « moins cher », tentent des comparaisons hasardeuses des performances entre le public et les établissements privés et vantent les bienfaits de la concurrence.

Au Cnal, nous sommes bien sûr soucieux de la bonne utilisation de l’argent public et nous souhaitons que les performances de notre système scolaire laïque et gratuit soit améliorées. Notre responsabilité est, en effet, de ne plus laisser près de 150 000 jeunes sur le bord de la route. Cependant, pour les organisations du Cnal, ce haro sur l’unité de notre Ecole doit cesser. Notre système est à la croisée des chemins. Assisterons-nous à la liquidation de l’idéal émancipateur et égalitaire de notre Ecole républicaine ? Assisterons-nous au triste spectacle de l’encouragement du consumérisme qui conduirait l’éducation à être un produit de consommation ordinaire ?

 En cette année électorale, le Cnal attend au contraire que soit réaffirmé un principe aussi simple que fort : l’Ecole est un bien public. Elle n’a donc pas de prix. Elle doit être soutenue pour lui donner les moyens de son ambition humaniste.