En bon exécutant des décisions de Bercy, Luc Chatel doit, pour le prochain budget supprimer 16000 postes dans l’éducation nationale. Prudent, le ministre tente de maquiller les choses. Pour la première fois, il n’y aura aucune communication de la répartition des suppressions par académie. Mais LOLF oblige, il doit quand même indiquer sur quels programmes il compte agir. Pour le second degré ce sont 4800 postes qui disparaitront. Et le ministre de préciser que les moyens seront principalement récupérés en collège et en LP alors même que 28.000 élèves supplémentaires sont attendus dans les collèges à la rentrée.

Comment faire ? C’est simple selon Luc Chatel, il suffira d’augmenter les effectifs par classe. Seuls les établissements RAR devraient y échapper.

A l’heure ou même l’inspection générale note que les conditions de travail se dégradent, que les compléments de service se multiplient et que les heures sup atteignent un niveau insupportable, cette politique n’est pas tenable. La mission du collège est d’assurer la scolarité de tous les jeunes et de leur garantir l’acquisition du socle commun. Pour le SE-UNSA, cette mission essentielle demande des moyens à la hauteur des ambitions !