La presse s’est fait l’écho d’un rapport sur la rentrée de l’Inspection générale de l’administration de l’Éducation nationale et de la Recherche (IGAENR) selon lequel "les choix budgétaires de cette rentrée préparent assez peu l’avenir". Le document ferait état de tensions sur les effectifs dans le second degré, notamment dans les collèges, et des difficultés de remplacement résultant des coupes claires opérées ces dernières années sur ce type de poste.

À l’évidence, les mesures successives de dépeçage comptable d’un mammouth dégraissé depuis longtemps et qu’on ampute jusqu’à l’os trouvent leurs limites. Après l’expression forte de l’insatisfaction des syndicats représentatifs des personnels d’inspection et de direction à la rentrée (SI.EN-UNSA et SNPDEN-UNSA), c’est la marque que la politique du rabot à l’aveugle préoccupe jusqu’à l’encadrement supérieur du ministère.

Au moment même où l’OCDE est contrainte de rappeler que les dépenses d’éducation sont un investissement, la fédération UNSA Éducation s’inquiète des dégradations que le projet de budget 2011 ferait courir au service public d’éducation alors que dans maints secteurs la cote d’alerte est déjà dépassée.

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