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Emploi en Lorraine, situation à fin décembre 2009
Article publié le mercredi 3 février 2010.
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Vous trouverez ci joint la situation de l’emploi en Lorraine à la fin décembre 2009.

Pour notre département, quelques chiffres clés :

- demandeurs d’emplois catégories A, B et C : 23 220 soit -1,4% en variation sur un mois alors qu’en Lorraine, la variation mensuelle est de -0,5%. Toutes les catégories d’âge et de sexe voient le nombre de demandeurs d’emplois diminuer, sauf les hommes de 50 ans et plus. Le chômage de longue durée continue à croître : 3,4 % de 8 146 à 8 420 inscrits de plus d’un an sur le mois (variation annuelle 41,9 %). Il représente 36,3% des inscrits.

- nombre d’entrées à Pôle Emploi en décembre 2009 2 861 et nombre de sorties 2 884.

- nombre d’offres d’emplois collectées par Pôle emploi en décembre 2009 1 077 et satisfaites 1114 .

- nombre demandeurs d’emplois catégories A, B et C par bassin d’emploi : Epinal 9 571 (9 653 novembre 2009), Remiremont 4 38 (4 390 novembre 2009),St Dié des Vosges 6 419 ( 6 414 novembre 2009) et Vosges de l’Ouest 3 591 ( 3 552 novembre 2009).

- indemnisation du chômage : dans les Vosges 18130 sont indemnisés ( à comparer au nombre de demandeurs d’emplois 1er paragraphe) dont 13 564 par le régime assurance chômage et 4 123 par le régime de solidarité.

Cette situation appelle plusieurs remarques :

- le chômage baisse très légèrement, mais les offres d’emploi ne décollent pas. Il est donc encore très prématuré de parler de reprise.

- Les licenciements ont pour l’instant ralenti, l’ajustement se fait par l’intérim. Vu les annonces des dernières semaines, cette situation risque de ne pas durer.

- Dans ce contexte d’incertitude, les économistes ne parlent de reprise que fin 2010 au mieux ; le nombre de chômeurs de longue durée explose, il serait temps de revoir la politique publique de l’emploi conçue dans le contexte d’amélioration de la situation de l’emploi de 2006/2007. Cela n’a aucun sens et ne répond pas au contexte économique et social dans lequel nous vivons aujourd’hui.

Pour n’en prendre que le symbole le plus visible, quel est le sens de poursuivre, dans ce contexte, l’exonération de charges et d’impôts sur les heures supplémentaires ?

Quant aux demandeurs d’emploi en fin de droits :

Ce sont donc les personnes qui ont épuisé leurs droits au régime d’assurance chômage. Leur nombre est estimé à 1 million en France début janvier 2010. Certains peuvent percevoir l’ASS ou le RSA, mais tous n’y ont pas droit car ces minima sont accordés en fonction des ressources du ménage et du patrimoine du demandeur.

Il faudrait :

- prolonger l’indemnisation par le régime d’assurance chômage avec une allocation dégressive sur trois mois. Cela coûterait 1,342 milliard d’euros. L’UNEDIC vient de contracter un emprunt, elle ne pourra faire face à cette nouvelle dépense sans un autre emprunt ; sans passer par l’augmentation des cotisations.
 
-faciliter l’accès aux minima sociaux qui seraient donc à la charge de l’Etat et qui pourraient être financés par un système de bonus-malus à la charge des entreprises qui utilisent massivement des CDD ou de l’intérim.

Le gouvernement et le patronat se renvoient la balle depuis juin. Le MEDEF considère que « c’est une question de solidarité nationale et donc à l’État de gérer le problème … »

Même si c’est à l’Etat de payer, la charge en revient aux entreprises qui pourraient faire preuve de solidarité entre elles pour aider les salarié(e)s dont elles n’ont aucun scrupule à se débarrasser (système bonus-malus, retour de la contribution type Delalande …).


   Emploi 12_2009 lorr   
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