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Rentrée 2010 : une addition particulièrement salée
Article publié le vendredi 18 décembre 2009.
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Le Comité Technique Paritaire Ministériel du 16 décembre a mis à son ordre du jour la répartition des moyens pour la rentrée 2010. Un dénominateur commun à toutes les données qui nous ont été communiquées : faire plus avec moins ! La difficulté de la tâche explique sans doute la communication tardive des documents, moins de 24 heures avant l’ouverture des travaux.

Dans le premier degré, la répartition de 1 650 emplois camoufle mal la diminution importante des moyens pour les écoles. En effet, dans le contexte de la réforme de la formation des enseignants, ce sont 9 182 emplois de stagiaires qui disparaissent. Chacun d’eux exerçait à quart temps devant les élèves. Ce sont donc près de 2 300 équivalents temps plein qui se volatilisent ainsi. Dans le même temps, on annonce l’arrivée de 5 400 élèves supplémentaires dans les écoles. Moins de postes pour plus d’élèves : en la matière l’imagination n’est pas fertile : c’est encore la scolarisation des deux ans et les remplacements qui vont payer leur écot à cette politique.

Dans le second degré, la disparition des 6 733 stagiaires qui assuraient chacun un demi-service d’enseignement fait perdre 3 366 ETP. Dans le même temps, ce sont 17 200 élèves supplémentaires qui doivent fréquenter les lycées et les collèges. Si l’on ajoute à cela une politique de redéploiement sur le territoire, des académies vont se voir retirer des emplois en nombre important et cela malgré une progression de leurs effectifs. Remplacements plus difficiles, classes surchargées, baisse de l’offre d’éducation sont donc au menu.

Au moment où l’Etat réussit à trouver trois milliards pour les restaurateurs, il fait payer une addition particulièrement salée à l’Education nationale : les 16 000 emplois économisés représentent une économie de 500 millions d’euros.

Pour le SE-UNSA, cette stricte politique budgétaire, qui ne voit dans l’Education nationale qu’un gisement d’économies d’emplois, va à rebours d’une politique ambitieuse : celle de l’investissement dans l’Education.

 
 
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