D’autant que, pour rappel, les PsyEN sont les personnels enseignants les moins bien rémunérés, faute de rétribution des heures supplémentaires ou autres bonifications. À noter sur ce point que la revalorisation du point d’indice, outre son indécence au regard de l’inflation, contribue à creuser les inégalités avec les autres corps enseignants puisqu’elle influe également ces indemnités et bonfications dont les PsyEN sont exclus.
Par ailleurs, l’accès à la hors-classe est retardé de 5 ans en moyenne pour les PsyEN.
Enfin, le cumul d’activité, permis aux autres corps et octroyant éventuellement un complément de salaire, est pour les PsyEN soumis au temps partiel !
Ainsi, nous ne pouvons que réagir à la lettre du président de la République aux personnels de l’Éducation nationale, qui souhaite que chaque professeur se sente reconnu. Professeur ? Quid des autres professionnels à qui s’adresse ce courrier ?
Toutefois, cette missive prévoit également que tous les enseignants pourront s’engager dans des missions supplémentaires, telle que le suivi individualisé ou encore l’accompagnement à l’orientation. Ces missions permettraient alors une augmentation de salaire de 20 %. Bonne nouvelle, le président de la République reconnaît que ces missions, que nous exerçons déjà , seront enfin reconnues et rémunérées !
Le SE-Unsa milite pour une rémunération des PsyEN sur la même grille que les agrégés. Ses militants continueront à porter cette revendication auprès de Pap Ndiaye qui ne peut rester insensible à la cause d’une minorité telle que celle des PsyEN au sein du Service public d’éducation.
Nathalie Eudes,
Déléguée nationale Psychologues de l’Éducation nationale