SECTION SE-Unsa des VOSGES - 20 CHEMIN DE LA JUSTICE - 88000 EPINAL
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Au CTA du 10 mars, comme chacun des syndicats présents, M. le Recteur a dit la solidarité et la mobilisation de notre académie pour l’Ukraine. Il a souligné les initiatives : pour les collectes de vêtements assurées par le Conseil Régional, par exemple, on a sollicité les sections de conduites routières (dans un cadre réglementaire et pédagogique et de sécurité) vers les aéroports.
M. le Recteur apporte son soutien pour toutes les démarches de solidarité, surtout quand cela vient des élèves, mais toujours en lien avec les organisations agrées (croix rouge, secours populaire, sécurité civile).
Ces personnes déplacées, les familles qui arrivent sur notre territoire ont leur accueil et logement organisés par le Préfet. En effet, il faut être prudent sur des initiatives partant d’un bon sentiment comme proposer des places vacantes en internat ou des logements de fonctions. Sans une organisation préfectorale, il n’y a pas d’initiative individuelle possible.
Pour organiser la scolarisation des enfants qui arrivent sur le territoire, les CIO et les Psy-En, le CASNAV, l’ensemble des UPE2A (Unité Pédagogique pour Elèves Allophones Arrivants) sont mobilisés pour être positionnés et répondre aux besoins.
Les services ont anticipĂ© la nĂ©cessitĂ© de mobiliser des profs de FLE (français langue Ă©trangère) supplĂ©mentaires (30 sont employĂ©s par le GIP Groupement d’intĂ©rĂŞt public et les GRETA), ils seront sollicitĂ©s sur la base du volontariat pour aider les Ukrainiens.
De nombreux Ă©lèves sont dĂ©jĂ scolarisĂ©s dans l’acadĂ©mie. Plusieurs centaines de dĂ©placĂ©s sont annoncĂ©s.
Le Recteur est attentif aux professeurs de l’AEFE (Agence pour l’Enseignement Français Ă l’Etranger) - 3 Ă©tablissements avec des collègues français qui sont tous rentrĂ©s, sauf un. Le rectorat cherche des profs d’Ukrainiens, des profs de FLE, le GIP, ils se tiennent près Ă intervenir au cas par cas.
Des Ă©quipes enseignantes, en lien avec l’actualitĂ©, nous interrogent par rapport Ă une possible scolarisation d’enfants ukrainiens : problèmes de langues, changement d’alphabet, traumatismes psychologiques....
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